Alors qu'il réalisait probablement l'une de ses meilleures prestations cette année sous le maillot parisien, Verratti a été remplacé à l'heure de jeu par Javier Pastore. Un changement qui a suscité la hire de beaucoup de supporters parisiens tant le Transalpin sécurisait l'entrejeu.
Blanc a répondu sans détour aux questions : « Non, non, Marco n’avait pas de problèmes physiques. C’était un vrai choix tactique, un vrai choix offensif par rapport au poste de Marco. Oui, c’est enlever un joueur qui vous amène de la sécurité, de la stabilité, de la sérénité, oui, mais devant nos dix-huit mètres… pour mettre quelqu’un qui peut vous apporter du mouvement, de la technicité, de la passe, mais devant les dix-huit mètres de l’équipe adverse. Ça a été un choix offensif, voilà. Ce n’est pas une punition vis-à-vis de Marco, loin de là, puisqu’il a été très bon. »
Il a par la suite justifié son choix par des arguments qui s'entendent : « À un moment donné, il y a des choix à faire, un score à prendre en considération aussi. Si le score avait été différent, les changements auraient certainement été différents aussi. Ça fait partie du job de l’entraîneur . Il fallait un petit peu prendre des risques, on était menés (2-1), on était dans un temps fort. J’ai décidé de faire entrer des hommes frais, des hommes offensifs, en prenant un risque pour essayer de leur poser des problèmes offensivement. Ça a été la motivation des entrées de Javier et de Pocho. On a terminé avec quatre attaquants pratiquement. Il fallait faire un résultat ici pour garder notre première place. Il fallait prendre des risques et ce n’est pas à cinq minutes de la fin qu’on prend des risques, » a-t-il conclu.
Mais pourquoi lui ? Là est la question…