Hier soir, le PSG s'est largement imposé (4-1) face aux verts de Saint-Etienne pour la clôture de la 11e journée du championnat de France de football…
Il est d'usage courant en France de dire que le retour au championnat après un match de coupe d'Europe est compliqué à négocier, le PSG s'est montré comme l'exception qui confirme la règle en s'imposant sans grande difficulté face à Saint-Etienne.
Après sa "décevante" prestation en Ligue des Champions face au Real Madrid mercredi soir (0-0, Laurent Blanc décide d'aligner l'équipe-type malgré quelques changements, les deux latéraux, Van der Wiel et et L. Kurzawa remplacent respectivement S.Aurier et S.Maxwell (laissés sur le banc au repos), le milieu est classique avec Verratti, Motta et Rabiot replace Matuidi à la récupération, la ligne d'attaque ne change pas par rapport à mercredi, et le trident offensif (Ibra, Di Maria, Cavani) est titulaire d'entrée. Seuls D. Luiz et J. Pastore ne sont pas sur la feuille de match, blessés. Face aux Parisiens, C. Galtier avance quant à lui ses titulaires : L.Perrin, R.Hamouma, V.Eysseric ou encore R. Beric etc.
Dès le début du match, la maîtrise du ballon est parisienne, les joueurs de la capitale se créent les premières situations dangereuses à la 5e (tête de Motta non-cadrée sur un corner de Di Maria) et 12e (frappe d'Ibrahimovic repoussée par Ruffier au terme d'une belle action collective). Les Stéphanois réagissent timidement par l'intermédiaire d'Esseyric sur un tir qui frôle le montant du portier allemand. Alors que le jeu se déroulait nettement à droite avec de nombreuses montées du latéral néerlandais, c'est finalement sur un beau mouvement offensif (passe décisive de M.Verratti, d'ailleurs auteur d'un bon match malgré un csc) que L. Kurzawa ouvre le score sur un tir au ras-du-sol après avoir pris le dessus sur son vis-à-vis F.Clerc. Après ce but, les intentions parisiennes ne changent pas et la volonté de marquer davantage hantent les têtes parisiennes, et ça c'est sans doute le point positif de cette soirée ! Ainsi, ce sont d'abord Di Maria (36e : tir repoussé par S.Ruffier) puis Cavani, sur un ballon initialement récupéré au milieu de terrain par Zlatan, qui tentent leur chance, le break n'est pas loin. La 1ère période se termine sur un score de 1 à 0, la domination, la possession (environ 65-70% parisienne en moyenne durant le match) et la maîtrise sont incontestablement à mettre à l'actif des joueurs de L.Blanc, les Verts se contentant de quelques timides incursions dans le camp parisien mais c'est trop faible pour espérer quelque chose.
La seconde période commence sur les chapeaux de roue. Le mouvement part de la cage de K.Trapp sur un long dégagement de T.Silva, le défenseur stéphanois L.Perrin commet une erreur d'appréciation qui profite à l'attaquant suédois sur le côté, passeur décisif pour son coéquipier uruguayen E.Cavani qui n'a plus qu'à ajuster S.Ruffier, 2-0, le break est fait dès la 48e minute. Les intentions parisiennes ne changent pas, le jeu est fluide, les joueurs appliqués et les passes redoublées rapidement permettent un jeu porté sur l'offensive. A la 60e minute, on retrouve un très bon mouvement collectif initié par Di Maria pour Cavani qui décale Ibrahimovic, buteur. Comme quoi, ce trident offensif peut fonctionner s'il travaille dans le même sens. On pourra d'ailleurs relever que l'Argentin occupe le milieu du terrain avant de trouver Cavani dans la profondeur, et lorsqu'on se souvient que c'est à ce poste qu'il évoluait à la fin de son passage au Real Madrid, on peut réfléchir quant à une nouvelle animation offensive qui inclurait Di Maria et Pastore ensemble, derrière les deux attaquants et devant la paire Motta-Verratti, le jeu serait sans doute plus axial mais également plus direct et incisif, solution à méditer… Le PSG domine outrageusement son adversaire du soir, et malgré un but (gag ?) contre son camp de M.Verratti, la prestation parisienne est sérieuse, les actions sont bien portées vers l'avant et Lucas (entré en jeu plus tôt à la 70e) clôt le score sur un centre de Verratti (87e).
Au final, on aura vu un PSG très sérieux, appliqué et toujours désireux de marquer, là est peut-être la principale différence avec les précédentes journées de championnat où les joueurs de la capitale se contentaient davantage de faire tourner le ballon. Les 21 tirs (record du psg lors d'un match en championnat cette saison) permettent de confirmer la thèse. Alors certes, l'adversaire n'était pas d'un top niveau et n'a pas inquiété le PSG dans cette soirée mais les joueurs de la capitale tiennent peut-être leur match de référence en championnat et relèguent pour finir leur dauphin, le SCO d'Angers à 7 points… le trou est fait.