Le Paris-Saint-Germain s'est imposé à Stamford Bridge 2 buts à 1 face à Chelsea, lui permettant d'atteindre de nouveau les quarts de finale de la ligue des champions, retour sur cette belle soirée européenne.
Nous y voilà ! Trois semaines après le match aller qui a vu les Parisiens s'imposer au Parc, le retour s'annonce passionnant. Laurent Blanc, privé de son maître à jouer, Verratti (touché au pubis), décide d'aligner au milieu Rabiot; Matuidi, tout juste remis de blessure, est quant à lui titularisé, Motta complète le trio. Pour le reste, pas de surprise, l'équipe-type est connue. Lucas accompagne Di Maria et Ibra en attaque, tandis que Marquinhos occupe le couloir droit de la défense.
Le match démarre fort. Sur une mauvaise relance de Rabiot dès la 2e minute, Costa est trouvé dans la surface, son tir du gauche trop axial est repoussé par Trapp, 1er frisson d'une soirée à suspense. La réponse ne tarde pas. Sur une perforation de Lucas, Di Maria est lancé dans la profondeur et croise son tir, c'est sauvé sur sa ligne par Ivanovic. Le ton est donné. Les équipes se rendent coups pour coups, l'intensité d'un match européen est bien présente. Les Parisiens font alors preuve de réalisme. Sur un joli mouvement collectif, Di Maria lance dans la profondeur Zlatan, étrangement seul, l'attaquant suédois, légèrement excentré, envoie un centre fuyant que reprend Rabiot, 1-0 pour Paris après 15 min ! L'option sur la qualification est prise. Une dizaine de minutes plus tard, alors que le PSG n'est pas particulièrement pressé ou en danger, Motta perd le ballon dans l'axe et dans son camp. L'erreur ne pardonne pas, sur un contre éclair en une touche, Costa entre dans la surface et élimine (plutôt aisément au passage) Silva avant de tromper Trapp. 1-1, le match est relancé et Paris se met en danger, seul. Revigorés et poussés par leur public de Stamford Bridge, les Blues font le siège du but parisien jusqu'à la pause. Fabregas (38e) puis Costa (45+1) s'y essaient mais voient leurs tentatives repoussées. Le PSG finit mal, est en difficulté et la pause arrive à point nommé.
Le second acte reprend sur les mêmes bases, les Blues pressent haut et agressent des Parisiens, bougés. On sent que ça peut faire but, du côté londonien comme du côté parisien d'ailleurs. Ainsi, à la 61e, sur un bon jaillissement de Rabiot, Zlatan est lancé dans la profondeur mais sa conduite de balle l'excentre trop. Le 1er fait marquant de la seconde période intervient sûrement dans le même temps. Costa, blessé, doit quitter ses partenaires (61e), 1er coup dur pour les Blues tant son attaquant peut se montrer dangereux et pesant sur la défense adverse. Trois minutes plus tard, ce sont cette fois-ci les Londoniens qui se créent une grosse occasion, sans doute "Le tournant du match". Willian, l'un des meilleurs Blues ce soir, tente sa chance à l'entrée de la surface, c'est repoussé par Trapp, le ballon revient sur Hazard, encore boxé par le portier allemand. Comme à l'aller face à Costa (arrête réflexe sur une tête de l'attaquant espagnol), Trapp réalise deux superbes parades. Dans la foulée, les Parisiens sont dans le camp adverse, et, sur une mauvaise passe initiale de Di Maria, Motta hérite du cuir et relance son compatriote d'une balle tout simplement parfaite dans sa course, l'Argentin magnifiquement bien servi, trouve Zlatan dans l'axe, qui n'a plus qu'à conclure. On retrouve la même conception que sur le 1er but : 2-1 pour Paris, le trou est fait, Chelsea doit désormais inscrire 3 buts pour espérer la qualification. Les Parisiens, continuent d'attaquer, sur une montée de Maxwell à la 79e, le PSG se crée une nouvelle opportunité, qui n'aboutit pas. Laurent Blanc en profite alors pour effectuer ses changements et casser le rythme : Pastore, Van der Wiel et Cavani entrent en jeu. Le PSG finit le match dans la gestion de l'évènement, les Blues n'y croient plus et ont abdiqué.
Sur une nouvelle victoire 2 buts à 1 face à Chelsea, les Parisiens ont livré une très bonne prestation collective. Lorsqu'il a fallu tenir dans les moments délicats, les joueurs de la capitale ont su faire le dos rond et résister : la défense dans l'ensemble est à mettre en avant. Le PSG a par ailleurs fait preuve de force et d'une maîtrise collective certaine à de nombreux moments. La fluidité des transmissions et les déplacements des joueurs démontrent une réelle organisation et un sens tactique pointu. Au final, le PSG élimine Chelsea en 8e pour la 2e saison consécutive : on attend désormais avec impatience le tirage au sort qui aura lieu vendredi prochain … Des rêves plein la tête !