Pierre Ménès a livré une analyse du match choc de la 24° journée. Le consultant du Canal Football Club est mécontent du jeu proposé par Carlo Ancelotti et des petits coups que donne Motta lorsqu'il n'a pas le ballon. Il félicite également Alex, auteur d'un magnifique coup franc et souligne l'excellent travail de Jérémy Menez en fin de match.
«Et si Paris a finalement marqué deux buts à des Montpelliérains qui n'en avaient encaissé aucun en 2012, c'est par la grâce d'un coup-franc extraordinaire de puissance d'Alex et d'un exploit – le seul du match, mais quel exploit ! – de Ménez. Alors c'est vrai : le palmarès de Carlo Ancelotti est incontestable. Maintenant, ce que j'avais annoncé à son arrivée se révèle tout aussi incontestable : l'Italien est un bétonneur, qui joue avec 7 joueurs à vocation défensive à la maison. J'ai suffisamment fustigé sur ce blog des équipes comme Toulouse ou le Lille puis le Lyon de Puel pour ne pas le faire avec Ancelotti sous prétexte qu'il est un coach reconnu. Qu'aurait-on entendu s'il s'était agi d'un entraîneur français ? "Ouais, c'est frileux, c'est défensif…" Je suis désolé, mais le PSG de Kombouaré était beaucoup plus agréable à voir jouer. Et l'entraîneur kanak n'avait ni Alex, ni Maxwell – assez bons tous les deux – ni Thiago Motta. En parlant de l'Italo-Brésilien, les plus perspicaces d'entre vous auront sans doute remarqué ses petits coups en douce et sa présence en première ligne à chaque échauffourée. Il était déjà comme ça au Barça et à l'Inter : quand il a le ballon, Thiago Motta est un joueur propre et élégant. Quand il ne l'a pas, il est plutôt du genre vicelard. Bref, ce qui est sûr c'est qu'il est anormal que Paris se fasse trimballer à domicile par une équipe composée de 80% de joueurs formés au club et avec un budget presque cinq fois inférieur…»