A trois journée de la fin du championnat, Salvatore Sirigu a évoqué la lutte qui oppose les trois premiers du classement, et la nécessaire conviction de gagner qu’il faudra au PSG pour se hisser sur la plus haute marche du podium.
Face à la presse, le portier parisien est revenu sur ses déclarations après le match perdu à Lille : « Dimanche j’étais abattu, j’étais triste, c’est vrai, mais je n’ai jamais dit que c’était fini pour le titr., J’ai dit que le titre s’éloignait, c’est différent. J’ai dit que maintenant, il fallait penser à notre travail, et que ce qu’il se passerait, on le découvrirait à la dernière journée. »
Pour Salvatore Sirigu, l’important n’est pas de se livrer à des calculs d’apothicaire, mais de rester concentrés : « On est à 3 points de Montpellier. On doit toujours penser à nous : ça ne sert à rien de calculer. Il faut juste chercher à faire le mieux possible, pour nous. Là, il faut penser à Valenciennes. Ensuite on verra. »
D’ailleurs, les tensions qui animent l’équipe de Montpellier ou la pression que peut ressentir l’actuel leader du championnat n’intéressent pas le dernier rempart parisien : « Je ne sais pas ce qu'il s'est passé entre les joueurs de MHSC. C’est une période tellement délicate, il faut penser juste à nous. Ce qui se passe dans les autres équipes n’est pas important pour nous. En ce moment c’est trop important de penser à nous et à notre travail. »
Même si pour lui, jouer avant Montpellier, pour une fois, permettra de libérer le groupe : « Evidemment que ça met un peu de pression en plus si tu joues après, parce que tu es conditionné par les résultats des autres. C’est bizarre, mais bon, on s’est habitués à ça. Forcément ça va nous permettre de jouer non pas sans pression, mais de penser plus à nous qu’aux résultats des autres. »
Pour Sirigu, à ce stade de la compétition, Lille comme Montpellier restent des équipes dangereuses : « Toutes les équipes font peur. On a perdu à Lille. On a vu que c’était une équipe en forme qui pouvait remonter vite au classement. Montpellier aussi. Mais ça n’est pas une peur. C’est le respect de l’adversaire, c’est différent. »
Alors, le PSG aura-t-il besoin de chance pour l’emporter ? Le dernier rempart parisien reste pragmatique : « Il faudra qu’on gagne. La chance, c’est important parfois. Il faut même la chercher pour l’avoir. Il faut chercher à gagner tous les matchs. »
Ce qui importe, pour Salvatore Sirigu, c’est de tout donner : « Je crois que pour bien faire, il faut avoir vraiment la conviction de gagner que ce soit à Valenciennes, ou lors des les deux matchs qu’il restera ensuite. Ce sera très difficile, on le sait : tous les matchs sont difficiles, surtout à la fin de la saison. On a besoin d’avoir encore un peu plus de conviction. »