
Et encore un nul. Trois journées, trois matchs nuls. Voici le bilan plus que mitigé du PSG pour débuter son championnat.
Archi-favori, champion avec 20 points d’avance, champion à la trêve … les médias, les acteurs du championnat de France voire en Europe semblaient convaincus d’une chose cette année : Paris sera champion. Alors si certes, rien n’est encore joué, on peut d’ores-et-déjà annoncer que cette année sera loin d’être un long fleuve tranquille comme tout le monde le présageait.
Chaque week-end Paris affrontera des équipes qui joueront comme si c’était le match de leur vie. Et ça l’est en quelque sorte. Jouer Paris et ses stars, cela n’arrive pas tous les jours. Ce sera un match de coupe chaque week-end où il ne faudra pas être à 70 ou 80% mais à 100%. La nonchalance, le manque cruel d’envie seront à laisser aux vestiaires. Les attitudes pitoyables pour certains en ce depuis de championnat, plus particulièrement à Ajaccio, sont à oublier et vite, parce que les choses « sérieuses » commencent.
Paris se déplace à Lille dimanche prochain, qui aura joué quelques jours avant son match retour des barrages de Ligue des Champions. Une victoire est obligatoire (même si on le disait déjà pour Bordeaux). Une victoire pour se redonner un peu d’air, pour retrouver une certaine confiance et pour faire taire ceux qui pointent déjà du doigt cette équipe qui se repose sur ses individualités et sur sa star, Ibrahimovic (à Lorient).
Et on peut pointer du doigt cette équipe. Trois matchs, trois nuls, cela n’est pas digne d’une équipe qui veut être sur le toit de l’Europe. Et les excuses de la saison dernière ne sont plus valables. Les joueurs (pour la plupart) se connaissent déjà. Nenê, Ménez, Pastore, Motta (titulaire face à Bordeaux a été l’un des plus mauvais même s’il est de retour de blessure), Matuidi, Chantôme, Jallet, Maxwell … ils se connaissent déjà, cela fait plusieurs mois qu’ils jouent ensemble. L’excuse de la transition, de la mise en place d’une équipe qui apprend petit à petit à se connaître, ne tient plus. Ancelotti est là depuis l’hiver dernier et il déçoit.
Il va vite falloir se ressaisir pour ne pas être largué dès le début. Marseille prend déjà le large (qui l’aurait cru la saison dernière ?), Bordeaux, Lyon réussissent eux-aussi leur début de saison respectif tandis que l’équipe la plus attendue est devenue l’équipe attendue pour une victoire. La pression mise sur les épaules des joueurs n’est pas non plus une excuse, à Paris la pression est une habitude. Ne pas la supporter serait incompréhensible.
Paris n’a plus d’excuses, Paris doit et va se ressaisir, cela serait la suite logique.
Un coup de gueule ne fait pas de mal de temps en temps pour permettre aux fautifs de réfléchir et d’aller de l’avant. Paris doit cesser cette série de nuls, nul dans tous les sens du terme, pour ainsi montrer que les attentes de début de championnat sont justes et logiques.