Non, ce n’est pas de Luis mais bien de Jean Fernandez, entraîneur dont il est le successeur à Auxerre, dont Laurent Fournier parle.
S’il y a bien une chose de difficile à assumer en football, c’est celle de la succession d’un monument qui a marqué un club. Et même si Guy Roux reste l’icône de l’AJA, on peut dire de Jean Fernandez qu’il a réussi à redresser le club de l’Yonne en le hissant jusqu’à la Ligue des Champions, au point d’avoir vu des clubs comme le Milan ou le Real Madrid fouler la pelouse du Stade l'Abbé-Deschamps. Chez nos confrères de France Football, Laurent Fournier rend hommage aux ouvrages accomplis par le désormais néo-entraineur de Nancy : « Il a accompli un travail exceptionnel. C'est une succession délicate, oui. »
L’ancien joueur emblématique du PSG en a également profité pour revenir sur sa douloureuse éviction de son poste d’entraîneur du club de la capitale, alors qu’il n’avait pourtant pas démérité (sixième du championnat, à 13 points du leader Lyon et à une longueur de la deuxième place) : « La cicatrice parisienne a mis du temps à se refermer. J'ai eu beaucoup de mal à accepter d'être viré dans de telles conditions… »
Souhaitons un franc succès, avec son nouveau club d’Auxerre où il a signé cet été, à celui qui reste le seul joueur français à avoir disputé trois finales de Coupe d'Europe sous le maillot de clubs de l’hexagone (Marseille et… Paris).