Photo : C.Gravelle/PSG
Antoine Kombouaré s'est montré partagé après le match nul concédé par son équipe à Rennes (1-1), louant la solidité et l'état d'esprit de son groupe et fustigeant l'erreur défensive qui amène l'égalisation rennaise.
Le Kanak explique quels sont ses sentiments après avoir vu Rennes remonter au score à la 88ème minute de jeu : « C'est mitigé. Le premier sentiment, c'est une grosse déception. Quand on a la chance de mener 1-0 et qu'il reste deux minutes de jeu, il faut être plus solide que ça. Il ne faut pas être naïf comme on l'a été sur le but. On avait mis en place une stratégie, qui était de les empêcher de jouer, et de prendre de la vitesse, avec un bloc bas. Et sur une touche, je ne sais pas ce qui nous a pris… On apprend de ses erreurs, j'espère que c'est la première et la dernière fois que je vois ça », peste t-il.
Ce coup du sort ne doit pas occulter la solide prestation des Parisiens. « Après, c'est une grosse satisfaction. Il y a une bonne base de travail. Il faut s'appuyer sur les 88 premières minutes. On a été solide, discipliné, et on a bien défendu. Et surtout, on a joué. Et s'il y avait eu plus d'efficacité, on aurait été heureux », explique le coach des rouge et bleu avec une pointe de regret.
Mais le technicien parisien veut positiver car son équipe a rencontré une bonne formation rennaise et a montré de la solidité dans les duels : « On vient de faire un match de très haut niveau, contre le leader de la Ligue 1, qui est Rennes. Sur leurs trois matches précédents, ils ont marqué douze buts. Et ils n'en ont encaissé que trois. Il y avait de très bons joueurs en face, des attaquants rapides, qui percutent. Si vous les laissez jouer, c'est compliqué. Il fallait donc être très costaud dans les duels ».
Après la désillusion de la première journée de championnat contre Lorient, Kombouaré attendait un autre PSG face à Rennes, tant dans l'état d'esprit que dans la qualité de jeu. De ces 2 points de vue il a été rassuré : « On a montré du caractère. Je voulais des hommes ce soir. Des hommes capables de répondre présent, sans peur de jouer. C'est ce qu'on a montré. J'ai vu des joueurs avec du caractère, de la disponibilité et du mouvement. Il fallait demander le ballon dans les pieds, jouer. C'est ce qui nous a permis d'anesthésier cette équipe de Rennes. Et après, techniquement, il fallait pouvoir assurer la bonne passe, le bon contrôle. Dans l'ensemble, il y a beaucoup de satisfaction. Mais nous avons encore besoin de travailler », analyse t-il.
Après avoir du supporter la sortie de Mamadou Sakho en première mi-temps, l'entraîneur parisien a du également se passer des services de Christophe Jallet à l'entame de la seconde période, ce qui n'a pas trop semblé perturber l'animation offensive de l'équipe, après le remplacement de Gameiro à droite. « Pas vraiment. J'ai opté pour deux solutions. Je voulais d'abord profiter de la vitesse avec Gameiro et Jérémy (Ménez) sur les côtés. Mais quand j'ai vu que Théophile-Catherine prenait le côté gauche, j'ai replacé Clément Chantôme sur le côté droit et j'ai remis Kevin devant. Le choix était de passer par les côtés pour utiliser la vitesse des joueurs de couloir. Il fallait bien défendre et Chantôme en est capable », justifie Kombouaré quant aux choix opérés durant la seconde mi-temps.