
Le PSG reçoit Nice mercredi après avoir concédé le match nul (2-2) sur la pelouse du promu, Evian. Kevin Gameiro revient sur ce match nul, sur ses performances personnelles et évoque le cas de Javier Pastore …
Après avoir été mené 2-0 face à Evian, le club de la capitale est parvenu à arracher le nul. Une performance décevante quand on connaît les ambitions du club de la capitale. Cependant Kevin Gameiro se veut optimiste : « On est forcément un peu déçus. Ça casse un peu notre dynamique, car on restait sur six victoires consécutives avec la Ligue Europa, mais il faut aussi voir que l'on reste invaincu depuis la première journée (défaite contre Lorient 0-1). De plus, on a prouvé en seconde période que l'équipe avait du caractère. »
Un constat est récurrent depuis le début du championnat. L’équipe est coupée entre l’attaque et la défense. Un constat que partage l’attaquant parisien : « C'est sûr qu'il faut trouver un équilibre. On travaille cela à l'entraînement. Il faut trouver nos automatismes, aussi bien en attaque qu'en défense. Mais avec des matches tous les trois jours, je suis sûr que cela va venir rapidement. »
Jugé décevant face à Evian, Kevin Gameiro le reconnaît même s’il ne pense pas avoir été médiocre, comme l’estiment certaines personnes : « Je n'ai pas marqué donc c'est toujours frustrant pour un attaquant, mais je n'ai quand même pas fait un mauvais match, même si je peux faire beaucoup mieux. Je me suis créé des occasions, c'est le plus important. »
Kevin Gameiro a cessé de marquer en championnat depuis son retour du déplacement avec les Bleus durant lequel il n’a pas joué une seule minute. Peut-être un coup dur pour l’international : « Non, cela arrive dans la saison d'avoir des périodes sans but. Cela m'était arrivé l'an dernier à Lorient, où je n'avais pas marqué pendant trois, quatre, voire cinq matches. Il n'y a pas de soucis. J'ai été recruté pour marquer des buts, mais aussi pour faire des appels et créer des espaces qui permettront à d'autres de marquer. Je suis là pour mettre la défense adverse en difficulté. »
Frustré de sa prestation, le Parisien a mal réagit à l'encontre de ses partenaires mais il avoue vouloir corriger cela dorénavant : « Sur le moment, c'est vrai que j'ai parfois des gestes d'humeur. Mais cela arrive, c'est sur l'instant. Il faut que je travaille aussi là-dessus car cela peut énerver aussi mes coéquipiers. Mais on en a parlé à la fin du match et il n'y a aucun souci. »
Au sujet de son coéquipier, Javier Pastore, Gameiro estime qu’il est : « très à l'aise avec le ballon et dans le jeu de passe. C'est sûr, c'est un grand joueur. »
Avec une équipe chamboulée lors du mercato d’été, il ne fallait pas s’attendre à voir une équipe jouer collectivement immédiatement. Comme l’explique Kevin Gameiro, le temps fera les choses : « C'est sûr que c'est toujours mieux de jouer en équipe, mais il faut du temps pour cela. Cela ne se fait pas en deux semaines ou un mois. Il y a eu beaucoup de recrues cet été et certains sont arrivés tard, il leur faut un temps d'adaptation. Mais, chaque semaine on s'améliore et, en plus, on reste invaincus depuis cinq matches. » Il ajoute par ailleurs que l’on verra un grand PSG lorsque : « nous arriverons à faire un match complet durant 90 minutes. »
Après la réception de Nice, le club de la capitale affrontera Montpellier. Certainement un premier vrai test pour Paris même si Gameiro estime : « que tous les matches sont des tests. A nous de nous adapter à chaque journée. Après, c'est vrai que Montpellier est une équipe solide, qui aime bien rentrer dans ses adversaires, mais nous irons là-bas avec l'ambition de gagner. »
Marseille dernier du championnat ? Cela a dû en surprendre plus d’un, mais pour le Parisien, Gameiro, la lanterne rouge du championnat ne le préoccupe pas, loin de là : « Cela doit être dur pour eux et cela surprend tout le monde, mais ce n'est pas mon problème. Je suis concentré uniquement sur Paris. Je ne pense pas aux autres équipes. » Même s’il reconnaît : « Après, c'est sûr que c'est toujours intéressant de prendre de l'avance sur un concurrent direct. »
Pour conclure, l’ancien Lorientais estime que Paris : « est dans les temps. On peut toujours faire mieux, mais on est sur une bonne série. Et le plus important est d'être en haut à la fin. »