Pour Pierre Menès, toujours aussi impitoyable, le point du nul ramené par Marseille de Nungesser tient du miracle tant l'équipe olympienne a été mauvaise :
« Pour le reste, l'équipe s'est montrée catastrophique de bout en bout et a livré son plus mauvais match de la saison » . La seule illumination marseillaise revient à Mandanda, décisive jusqu'à la 93ème minutes. « La seule bonne nouvelle de la soirée côté olympien, c'est le retour en grande forme de Mandanda. Sans lui, l'OM n'aurait même pas pris un point au terme de ce match effroyable. »
Ce dernier, très critique envers l'OM, ne manque pas par ailleurs de rappeler que le but Marseillais est hors jeu et qu'il « attend impatiemment la réaction des Marseillais, juste pour voir s'ils vont hurler autant que pour le but de Gomis face à leur favoris dimanche dernier ». Comme quoi, quoi que l'on en dise, l'arbitrage s'équilibre dans une saison ou pas ..
Si « Lucho a traversé ce match comme un spectre, ne faisant même pas semblant de défendre », son compatriote Argentin, Pastore, lui, « ne ménage pas ses efforts, à l'image du pressing qui entraîne la boulette de Jourdren et son second but personnel ». Pierre Menès n'étant pas aveugle admet tout de même que l'Argentin « a livré un match globalement médiocre ». Oui mais voilà, « sur quelques gestes, il est capable de faire basculer un match », à l'image de sa « volée magique » synonyme du break pour le PSG. Break obtenu difficilement par les Parisiens tant l'équipe Montpelliéraine a durant « les vingt première minutes asphyxié une équipe parisienne incapable d'aligner trois passes ».
Néanmoins, « il y a une constante dans tous les matchs du PSG depuis le début de la saison, c'est que toutes les équipes qui l'affrontent ont, à un moment ou un autre dans le match, un gros coup de pompe physique. Au bout de vingt minutes, les Héraultais ont ressenti le besoin de souffler. A partir de là, la classe individuelle a parlé. D'abord sur cette reprise parfaite de Gameiro à la réception d'un centre de Nene. Puis avec cette volée magique de Pastore. »
P. Menès conclut positivement les choses puisqu'au « fond peu importe qu'il soit 1er devant Lyon grâce au classement du fair-play. L'essentiel, c'est que le PSG a passé ce test grandeur nature que constituait ce match à la Mosson avec brio, en livrant son meilleur match de la saison ».
En espérant que le PSG en fasse de même la semaine prochaine face au co leader de la Ligue 1, Lyon, puisqu'après tout, Paris aime bien taper les premiers.