
Cinq clubs français engagés dans les deux compétitions européennes. Bilan : trois défaites, deux matchs nuls, et un but inscrit mais contre son camp. Très mauvais bilan donc.
Comme à son habitude, Pierre Ménès décortique cette semaine européenne et revient bien évidemment sur ce match nul du club de la capitale.
Le journaliste sportif donne le ton en qualifiant cette semaine des clubs français comme étant « déprimante ».
En ce qui concerne le PSG qui n’a pu faire mieux qu’un 0-0 à Bratislava, le consultant pour Canal + explique que si certes la qualification pour le PSG n’est pas « compromise » on était en droit d’espérer « pourtant mieux qu'un 0-0 à Bratislava. Ceci dit, et c'est sans doute ce qui fait le plus mal, ce nul représente tout simplement le meilleur résultat français de la semaine. C'est vous dire la lose… ».
Le PSG, qui n’a cessé d’afficher ses ambitions, se devait de gagner face à une faible équipe de Bratislava : « Clairement, même si le Slovan avait éliminé la Roma au tour préliminaire, Paris aurait dû gagner ce match. Mais devant, ça commence un peu à tirer la langue. Pastore est en train de coincer un peu physiquement et a besoin de souffler. Et Gameiro n'a joué que les 20 dernières minutes à la place de la star argentine. Quand on sait que ces deux-là ont inscrit près de 70 % des buts parisiens en championnat… » explique-t-il.
Pierre Ménès continue son analyse du match en affirmant : « Maintenant, ça n'a pas empêché Paris de se créer une palanquée d'occasions. Mais par maladresse, par précipitation, par excès d'individualisme parfois – et avec un gardien slovaque qui a fait son taf – les hommes de Kombouaré ont été infoutus d'en mettre une seule au fond. Après, les deux expulsions compliquent évidemment les choses pour la fin de match… Le plus surprenant finalement, c'est que les seuls qui ont donné pleine satisfaction sont Armand et Camara. Deux remplaçants… »
Une question peut donc logiquement être posée. Comment se fait-il que le leader du championnat n’ait pas été capable de battre cette faible équipe, sans vouloir lui manquer de respect, slovaque. Le journaliste propose trois solutions : « Manque d'implication, fatuité ou fatigue mentale ? Toujours est-il que le PSG a manqué l'occasion de réduire l'écart sur Bilbao, qui a concédé un étonnant match nul à domicile devant Salzbourg. Avec quatre points en deux matchs – mais deux joués à l'extérieur – Paris devrait s'en sortir en battant Bratislava et Bilbao au Parc. Tout autre résultat sera de toute façon considéré comme scandaleux. »
Le PSG ne perd cependant pas ses chances de qualification et se positionne deuxième de son groupe avec le même nombre de points que Salzburg (4 points).
Oublions vite ce match, et focalisons-nous désormais sur le PSG-Dijon de dimanche.