
Le football féminin en France ne cesse de prendre de l’importance ces derniers temps et pourtant au PSG, cet essor n’est pas visible.
En effet, les dirigeants parisiens ne veulent pas contribuer à cet essor et ont décidé de fermer la porte du Parc des Princes aux féminines parisiennes qui réclament plus d’importances dans ce club.
Dernier exemple en date, le 30 octobre, lorsque les Parisiennes recevaient Lyon (0-0). Pas autorisées à jouer au Parc, les joueuses du PSG ont dû délocaliser à Créteil. A ce sujet, la gardienne parisienne, Sapowicz, affirmait : « Au PSG, il y a trois niveaux. Le niveau haut, composé de Leonardo et des actionnaires ; le niveau du milieu avec les salariés et les gens qui représentent le club ; et au niveau bas, les coachs et les joueuses. Le 'milieu' avait proposé qu’on joue au Parc. On était ravies, ça faisait un an qu’on attendait ça. Mais le 'haut' a refusé. »
Et récemment, les Parisiennes ont reçu le soutien de la classe politique. Hier, le Conseil de Paris a souhaité, et cela à l’unanimité, que le maire de la capitale, Bertrand Delanoë, incite les dirigeants du club francilien à donner l’autorisation aux féminines de fouler la pelouse du Parc.
Dans un communiqué, Europe Écologie les Verts explique : « Les joueuses du PSG participent à cette réussite (du football féminin). Malgré cela, la direction du club s'obstine à réserver l'usage du Parc, propriété de la ville de Paris, aux mâles dominants. »
Espérons que le soutien de la classe politique permette aux filles d’avoir enfin l’opportunité de jouer au Parc des Princes.