A quelques heures d'affronter AS Nancy Lorraine, Antoine Kombouaré s'est confié. Il revient sur les deux semaines tumultueuses qu'a vécues le club de la capitale.
Interrogé sur la rumeur Ancelotti, le kanak qui avait, par le passé, déclaré ne plus vouloir évoquer sa situation personnelle, estime tout de même devoir clarifier la situation compte tenu des récents évènements: "J’avais dit que je ne parlerais plus de mon avenir mais ça revient sur la table aujourd’hui. On en discute parce que il y a eu cet épisode. Que ce soit très clair : je n’ai jamais imaginé ne plus être l’entraîneur du PSG. J’ai le sentiment, chiffres à l’appui, qu’on fait du bon travail. On a la meilleure défense et la deuxième meilleure attaque. Forcément, après le nul de Bordeaux, on n’a pas été content. Mais pour ceux qui ont suivi notre parcours, on est sorti d‘une série de sept matchs en vingt-et-un jours. On a jugé l’équipe sur ce match. Je ne suis pas maître de tout ce qui se passe au club."
S'il ne se sent pas menacé, le coach parisien demeure, néanmoins, lucide : "On connaît le métier. La règle dans le football, on la connaît. Aujourd’hui, tout est possible. L’avantage, c’est que je sais à quoi m’en tenir. On est toujours en train d’anticiper. C’est la suite logique du club. Tout est possible avec ce nouveau PSG. On est dans un club qui progresse et qui veut aller vers la Ligue des Champions."
Conscient que les choses peuvent très vite changer au PSG, Kombouaré affirme ne pas s'être laissédéstabiliser par ce battage médiatique: "Ce que nous ne voulez pas entendre, c’est que je sais où j’en suis. Il n’y a aucun souci. Je suis blindé. Je sais qu’il faut que je reste concentré sur mon travail. On fera progresser le club avec le travail. Le reste ne me concerne pas. Je sais ce qu’il peut se passer au club. J’étais supposé ne pas être là au départ. La preuve, Leproux est parti. Je m’attendais à un changement. Jamais je me suis vu ailleurs qu’au PSG. Vous êtes en train de faire les naïfs. J’ai coupé au niveau des médias pour ne pas être submergé." Rodé au ficelles des médias, le technicien s'il a été "annoncé partant jour après jour reste serein, car, dit-il "ça n’est jamais sorti de la bouche de Leonardo."
Concernant ses relations avec son directeur sportif l'entraineur parisien affirme que "ça été mouvementé par moments. Ce qui s’est dit ne regarde que nous. Depuis le début de la saison, c’est comme ça. Je ne me plains pas. On s’est concentré sur le travail. Je ne cherche pas d’excuses. Si ça s’arrête demain, c’est la vie. Il faut suivre le travail qu’on fait. Dès le premier jour d’entraînement, j’ai tenu à informer les joueurs de ce qui pouvait se passer. Tout est basé sur le respect et la confiance. Aujourd’hui, il y a juste à regarder le classement. Je suis très content d’être ici. On a fait du bon travail l’an dernier. J’ai envie de m’investir fortement dans le futur du club. Mais au-dessus, il y a des gens avec de l’argent et qui ont le pouvoir."
Estiment que les choses sont claires depuis le débuts avec ses dirigeants, Casque d'or se montre heureux des moyens mis à sa disposition:"Je sais à qui j’ai à faire. Dès qu’on s’est vu à Londres le premier jour, on a posé les bases de notre fonctionnement. Je bosse et je ne me plains pas. Il faut mesurer la chance qu’on a aujourd’hui. On a des moyens", même s'il estime que sont équipe "est toujours en phase de construction" en raison, notamment des arrivée tardive de Léonardo et des recrues.
N'oubliant pas que le plus important reste le terrain Kombouaré affirme qu'il faut tourner la page et se concentrer sur Nancy, une équipe dont il se méfie : "On s’attend à un match difficile. Il faut savoir revenir aux affaires contre Nancy. Il faut oublier cet épisode. Nancy revient fort et voudra profiter de nos histoires au club pour créer la surprise."
L'entraineur conclu en insistant sur la nécessité pour ses joueurs de rester concentrés : "On a travaillé pour mobiliser tout le monde. Il faut faire abstraction. Il faut qu’ils donnent le meilleur d’eux-mêmes mais tout est possible. On a très envie de gagner et il faudra un grand PSG, solide et efficace."