Sebastien Corchia, titularisé sur le flanc droit d'une défense décimée par les blessures, est revenu sur la défaite sochalienne avec une sévère touche de déception.
Corchia : «On était mieux en deuxième mi temps. On a vécu des matches plus difficiles que ça, mais c’était une très bonne équipe de Paris ce soir qui nous a mis en difficulté. On pouvait obtenir quelque chose. Ils ont bien joué le coup. C’était difficile de revenir, même si on aurait pu égaliser. C’était un match plutôt serré, c’est dommage qu’on n’ait pas réussi à revenir. Il nous a manqué plus de présence dans la surface. Il y avait de la place, on ne peut que s’en vouloir. Il faut commencer à regarder derrière nous au classement. On a beaucoup de blessés, ça nous handicape. L’état d’esprit y était, il faut continuer, ne pas baisser la tête.»
A écouter, ou lire Corchia, on peut toutefois, se demander si l'on parle du même match. Paris a clairement survolé la première mi temps avant de s'éteindre en deuxième. Les parisiens ont, en deuxième période, laissé le ballon à Sochaux sans se mettre réellement en danger. Par ailleurs, il suffit de regarder le faible nombre d'occasions des sochaliens pour s'en apercevoir. Les jaunes et noirs ont été incapables de créer du jeu face à une défense agressive, pire il subissait les affronts parisiens. Et l'on était plus proche du 0-2 que du 1-1.
Même si Paris a moins dominé la deuxième mi temps, le club de la capitale ne s'est jamais fait inquiété, tellement Sochaux avait du mal à construire une action. Paris avait baissé son niveau de jeu mais Sochaux ne l'avait pas augmenté non plus. Résultat Paris conserve son avantage, et Sirigu n'a eu qu'une claquette (sur une frappe de Martin qui n'était pas cadrée) et un arrêt (sur une tête peu inquiétante) à faire. Alors comment Sochaux peut dire dans ces circonstances que le match était « serré ». Si les attaquants et en l’occurrence Erding, avaient été plus efficaces, le score aurait été plus sévère.
Paris s'est donc imposé sur le plus petit écart possible, et a montré du moins sur la première période un véritable fond de jeu, et un collectif retrouvé. Tous les espoirs sont donc de nouveau permis malgré une deuxième période transparente. Sochaux, handicapé sévèrement par les blessures, n' a jamais inquiété le portier parisien.