Le gardien de l'Olympique Lyonnais, Hugo Lloris, a donné son point de vue sur l'arrivée de Carlo Ancelotti sur le banc du Paris Saint-Germain et sur son salaire qui fait débat dans le monde sportif mais aussi politique.
C'est officiel depuis ce vendredi après-midi, Carlo Ancelotti est bien le nouvel entraîneur du club de la capitale pour une durée de deux ans et demi et remplace ainsi Antoine Kombouaré limogé un peu plus tôt dans la journée. Cependant, il semblerait qu'on parle quelques temps encore de l'ancien coach de Chelsea et plus précisément de son salaire qui n'a pas été dévoilé lors de la conférence de presse au Parc des Princes. Plusieurs personnalités, et notamment des hommes politiques, s'étaient indignés de l'argent que toucherait Ancelotti à Paris, mettant en avant la distinction entre son futur salaire et la situation économique de la France et de l'Europe.
Aujourd'hui, c'est le gardien de l'Equipe de France Hugo Lloris qui a tenu à défendre le nouvel entraîneur parisien en justifiant que la France avait du retard à ce niveau sur les autres pays européens et que l'Etat allait profiter d'une bonne partie des rémunérations. Le portier lyonnais ne semble donc pas choqué par ce salaire (on parle de 580 000 euros par mois pour Ancelotti) comme il l'a confié à Nice-Matin : « Il faut quand même souligner que la moitié va à l'Etat français (ndlr, sur le brut mensuel). C'est bien aussi pour l'Etat ! Le foot reste un sport avant tout mais aujourd'hui, il y a tout l'extra-sportif qui l'entoure avec énormément d'argent en jeu… Et puis bon, Ancelotti fait partie à mon avis des trois meilleurs entraîneurs du monde, c'est logique qu'il soit rémunéré de la sorte, comme il l'a été avant. Même si c'est vrai qu'en France, on n'a pas connu encore ce genre de très gros salaires. Ça peut être un bien car de grands joueurs vont venir. Surtout à Paris! Maintenant, Lyon, l'OM et Lille ont un statut à confirmer chaque année et il ne faudrait pas trop que l'écart se creuse sportivement, autant que financièrement… Mais c'est le terrain qui décide, on l'a vu à Lyon qui a dépensé beaucoup pendant deux saisons sans avoir de résultats. Et aujourd'hui le club est dans le besoin de vendre… »