L'entraîneur du Stade Rennais, Frédéric Antonetti, s'est montré satisfait du point obtenu au Parc des Princes ce dimanche.
« On va attendre la 38e journée. J'ai cru entendre des tribunes qu'on était des paysans. Donc c'est un bon point pour nous, les paysans », annonce t-il tout d'abord, le sourire aux lèvres. Selon l'ancien coach de Nice, le score réflète parfaitement la physionomie du match même s'il regrette que son équipe n'ait pas posé plus de problèmes offensivement au club de la capitale : « Je ne sais pas si on avait les moyens de nos ambitions. Paris n'a jamais déstabilisé notre équipe. Le score reflète parfaitement la physionomie du match. Ce qui me gêne un peu : j'aime bien que mes équipes attaquent et posent des problèmes aux adversaires. Même si en première mi-temps, ce n'est pas trop mal, en deuxième, on n'a pas existé. On n'arrivait pas à tenir le ballon, on n'arrivait pas à jouer simple, ensemble. On n'a pas manqué d'audace. En deuxième mi-temps, on était moins bon, tout simplement. »
Mais si l'attaque rennaise préoccupe le coach, la défense a une nouvelle fois prouvé sa solidité (2 buts encaissés en 6 matchs de championnat soit la meilleure défense de Ligue 1 actuellement) : « On a solidifié l'équipe et on a perdu de la créativité. Mais Paris, qui s'était procuré beaucoup d'occasions lors des derniers matches au Parc, n'en a pas eu beaucoup ce soir. Un match nul à l'extérieur, surtout à Paris, c'est toujours intéressant ». Pour se donner du crédit, l'entraîneur rennais conclut en comparant les moyens financiers des deux clubs : « Quand on joue à Paris, la marge de manoeuvre est infime, ils ont trois fois plus de moyens que nous. On a souvent tendance à l'oublier. Vérifiez les salaires des Parisiens et des Rennais ».