Le meilleur joueur du PSG depuis le début de la saison, Nenê qui est déjà âgé de 29 ans, est en forme, de plus, le joueur s'est très bien intègré au groupe parisien. Le quotidien le Parisien à réalisé une interview du joueur avant le match du PSG face au RC-Lens ce dimanche soir à 21h.
Dans quel état d’esprit appréhendez-vous le déplacement à Lens ?
NENÊ.
Nous sommes volontaires et avons pour ambition de décrocher les 3 points. On fera tout pour. Notre début de saison est convenable.
Vous n’avez pourtant pris que 8 points sur 18 possibles…
Excepté le match à Sochaux que l’on a raté (NDLR : défaite 3-1), les 5 autres ont été bons. On a développé du jeu et, contre Bordeaux, on devait l’emporter. On n’a pas pris trop de points, c’est vrai, mais les aspects positifs restent nombreux. Après, on sait tous que dans le foot tout peut arriver. On peut très bien gagner ce soir sans bien jouer ni le mériter…
Que redoutez-vous chez les Lensois ?
On va étudier cet adversaire plus en détail lors de la mise au vert en visionnant des vidéos. Lens a besoin de faire un résultat, car ce club n’est pas très bien en ce moment. Il faut s’attendre à un match difficile. J’ai déjà joué plusieurs fois à Bollaert et il n’est jamais aisé de s’y imposer. Nous aussi, on veut la victoire. On en a besoin.
Le groupe a-t-il vraiment digéré les trois défaites de rang fin août ?
C’est du passé. On a prouvé que c’était digéré en réussissant des bons matchs ensuite avec 2 succès et 1 nul. On n’est qu’à 5 points des leaders. Le match de ce soir est très important pour nous.
Vous êtes le meilleur Parisien de ce début de saison…
Je suis très content de ce qui m’arrive. Je ne pensais pas être aussi décisif avec des buts et des dernières passes. Je suis satisfait de mon début de saison. Je le dois aussi à l’aide de mes partenaires. Après, c’est vrai que c’est plaisant quand les gens parlent de vous en bien. Tout ceci est positif, mais il ne faut pas s’arrêter là.
Votre statut de joueur clé vous met-il plus de pression ?
J’aime la pression. Si j’ai la pression, c’est que mes coéquipiers me font confiance et cela veut aussi dire que je suis décisif. La pression, je l’ai naturellement. Déjà en raison de mon salaire et de l’indemnité de mon transfert. Mais je suis trop vieux pour me laisser embêter par cela (rires).
Vous vous attendiez à une intégration aussi rapide ?
Aussi vite, non. Aussi bien, oui, car j’ai l’esprit positif et je ne voyais pas pourquoi ça ne se passerait pas ainsi, même si à Paris les attentes sont nombreuses. J’espère que ça va continuer et que l’on va remonter au classement.