Arrivé cet été à Nice, Danijel Ljuboja va retrouver le Parc des Princes ce dimanche. L'occasion pour lui de revenir sur son passage au PSG ainsi que de rendre hommage à l'entraîneur parisien, Antoine Kombouaré, qu'il a connu lorsqu'il jouait à Strasbourg.
Débarqué à Nice, Danijel Ljuboja est ambitieux et compte le prouver cette saison. Lui qui a ouvert son compteur but la semaine dernière est en pleine forme pour cette rencontre face à Paris, dimanche au Parc des Princes : «J'essaie d'apporter mon expérience et une touche technique supplémentaire. En tout cas, je ne suis pas à Nice pour le soleil, mais pour me faire plaisir et prouver, qu'à 32 ans, un attaquant n'est pas fini. D'ailleurs dans ma tête, c'est comme si j'en avais 23. J'ai encore de belles ambitions, et j'en ai encore sous le pied. Je me sens en forme, je suis en confiance et de nouveau décisif dans mes enchaînements. Mon premier but, devant les supporters, m'a libéré et me donne confiance pour ce match au Parc. D'ailleurs entre ma saison à Grenoble et mes débuts avec Nice, je pense avoir retrouvé mon niveau de Paris », a-t-il déclaré à l'Equipe.
L'attaquant serbe revient ensuite sur son passage au PSG. Le joueur affirme qu'il aurait aimé poursuivre sa carrière à Paris mais ses relations avec Vahid Halilhodzic en ont décidé autrement. D'ailleurs, le joueur regrette que ce même entraîneur ait décidé de tout modifier suite à la belle saison 2003/2004 : « J'ai adoré y jouer. Le Parc est vraiment un stade magnifique. Je n'en garde que d'excellents souvenirs. Là-bas, je me sentais bien, j'étais aimé par les supporters et je n'oublierai jamais. C'était mon jardin. Je suis impatient d'y revenir même si l'ambiance a changé apparemment. Mon bilan au PSG ? Il est correct, je pense. J'aurais aimé rester à Paris pour gagner d'autres titres, mais ma relation avec l'entraîneur de l'époque était compliquée. Tout simplement parce ce que ce sont Alain Roche et le président Cayzac qui m'ont recruté au PSG. Je l'ai toujours ressenti. Mes débuts ont été réussis, mais quand un joueur marque des buts, tu dois lui donner de la confiance. Ça je ne l'ai pas ressenti. Après notre bonne première saison (une 2e place en Championnat, une Coupe de France), le coach a d'ailleurs voulu tout changer. Le club aurait dû garder les joueurs cadres comme Sorin, Dehu, Heinze et me faire jouer. Quel gâchis ! »
Ljuboja va retrouver ce dimanche Antoine Kombouaré, un entraîneur qu'il a connu lorsqu'il jouait à Strasbourg. Selon lui, le PSG a fait le bon choix en choisissant Antoine Kombouaré et en lui laissant le temps de s'exprimer : « Voilà le type de coach qui sait mettre un joueur en confiance. A Strasbourg, il m'a laissé m'exprimer librement sur le terrain. Avec lui, je pouvais évoluer dans l'axe ou me balader sur un côté, à droite, à gauche. C'est une période durant laquelle j'ai pris beaucoup de plaisir dans le jeu. Je formais, avec Mamadou Niang, un duo explosif, pétillant. On s'entendait super bien sur le terrain, on était très complices. Le coach a su nous associer et créer une paire très complémentaire. On adorait jouer ensemble, ça se voyait sur le terrain. Kombouaré, c'est un entraîneur qui m'a marqué comme Trapattoni. C'est quelqu'un d'entier, qui protège toujours ses joueurs. Paris a eu raison de lui laisser du temps. »