Ospina, un mur infranchissable

PSG – NICE 0-0
Spectateurs : 22.595
Arbitre : M. Ledentu

Avertissements : Tiéné (90e +2) pour le PSG ; Ljuboja (17e), Ospina (80e), Faé (81e), Bamogo (90e +2) pour Nice
 
PSG : Edel – Jallet, Armand, Sakho, Tiéné – Giuly (Sessègnon, 64e), Makélélé (cap.), Chantôme (Clément, 77e), Nenê – Hoarau, Erding (Luyindula, 64e) – Entr. : Kombouaré

Nice : Ospina – Clerc, Civelli, Pejcinovic, Gace – Faé, Coulibaly (Bamogo, 59e), Digard, Sablé (cap.), Mounier – Ljuboja – Entr. : Roy
 

LE FAIT DU MATCH :

 

27e : Après un petit numéro dans la surface, Nenê, d’une talonnade, décale Giuly côté droit, qui centre en retrait pour Hoarau. La reprise de l’international est détournée du pied par Ospina, auteur d’un réflexe incroyable.
 

 

LES NOTES :
 

Paris a maîtrisé et s’est montré capable de coups d’éclat. L’action de la 27e minute, avec la talonnade de Nenê, le centre de Giuly et la reprise d’Hoarau, est absolument remarquable. Au fil des minutes, Nice, sous pression, s’est recroquevillé autour de sa surface, rendant la tâche du PSG particulièrement compliquée. Mais c’est surtout la prestation d’Ospina, le gardien niçois, qu’on retiendra… ainsi que le manque de réalisme des attaquants parisiens.

 

EDEL (5,5) : Il rate l’une de ses rares sorties (49e). Avant cela, il avait stoppé sans problème un coup franc et une frappe de Ljuboja (9e, 65e). Les vagues niçoises se sont cassées avant d’arriver dans ses six mètres.

JALLET (6) : Il met Ospina en difficulté sur une frappe de vingt mètres dès la 11e minute. En pleine confiance, il coupe un centre devant Ljuboja et remise de la poitrine pour Edel (20e). Mounier n’a jamais trouvé de solution dans le couloir droit.

ARMAND (6) : Selon Kombouaré, son replacement dans l’axe est l’une des clés de la solidité défensive parisienne. Il réalise un nouveau sans-faute.

SAKHO (6) : De beaux duels avec Ljuboja et une excellente intervention face à Faé avant la pause. Par rapport à la saison dernière, il gagne en régularité.

TIÉNÉ (4,5) : Le latéral gauche ivoirien perd un ballon et offre une contre-attaque à Faé (8e). Il a une fâcheuse tendance à faire faute dès que ses adversaires s’approchent des 30 m. Trop imprécis dans ses interventions offensives.

GIULY (5) : Avec un seul entraînement dans les jambes cette semaine, il n’était pas vraiment dans le coup. Il se signale néanmoins par deux bons centres (27e et 32e). Remplacé par Sessègnon (64e), très percutant.

CHANTÔME (6) : Il sauve son équipe en intervenant devant Faé (49e). Après une première demi-heure timide, on l’a souvent vu venir dans le couloir droit pour déborder à la place de Giuly. Il cède sa place à Clément (77e).

MAKELELE (5,5) : Toujours la même présence au centre du terrain mais beaucoup de déchets dans ses passes en début de rencontre.

NENÊ (6) : Il n’a pas marqué malgré une dernière grosse occasion contrée par Ospina (58e ), mais son influence reste grande. Moins précis (quatre frappes hors du cadre) il reste, par ses accélérations, ses tirs et ses dribbles, le joueur le plus dangereux.

HOARAU (4,5) : Sans un exceptionnel David Ospina, il aurait pu inscrire deux buts (27e et 32e). Le jeu d’attaque ne repose plus uniquement sur lui. Tant mieux car il manque de tranchant et d’inspiration.

ERDING (4,5) : Son manque de spontanéité s’explique sans doute par son déficit de confiance. Auteur d’une frappe cadrée trop molle (29e) puis de deux têtes stoppées par le gardien Ospina (34e et 42e). Remplacé par Luyindula (64e).

A Nice, le gardien David Ospina a changé la face de la rencontre en réalisant une prestation de haut niveau, avec notamment deux arrêts somptueux (27e et 32e). L’ensemble est homogène et pourrait déranger plus d’un adversaire au cours de cette saison.

L’arbitre, M. Ledentu, a géré intelligemment les humeurs des acteurs.