Dimanche soir, pour la clôture de cette 11ème journée de Ligue 1, Parisiens et Montpelliérains, sur un terrain à la limite du praticable, se sont séparés sur un score nul de un but partout.
Une performance convenable pour les Parisiens, puisqu'il s'agissait d'un match à l'extérieur, mais qui néanmoins laisse beaucoup de regrets aux joueurs d'Antoine Kombouaré, tant la physionomie du match, elle, fut favorable aux Franciliens. Elle aurait du les récompenser de deux points supplémentaires, si son armada offensive avait su se montrer plus tranchante dans le dernier geste. Trois points probables, si les Hoarau et Erding ne traversaient pas actuellement une période difficile, qui espérons le,s'estompera dans une semaine, pour la venue de notre ennemi préféré…
Solides d'entrée, les Parisiens sont clairement venus chercher la victoire. Leur domination est réelle, l'envie est là. On en aurait presque du mal à voir les Montpelliérains sur le terrain. A noter quelques têtes d'Hoarau, pas assez puissantes pour tromper la vigilance de Jourden, le portier héraultais. Montpellier essaye timidement de reprendre du poil de la bête. Le jeu se durcit quelque peu, mais l'arbitre M. Ennjimi veille au grain. Montpellier se procure même une bonne occasion, par l'intermédiaire de Camara des 18 mètres, d'une frappe pure, que Chantôme a la bonne idée de contrer alors qu'elle prenait la direction du but d'Edel. Guillaume Hoarau, quant à lui est à deux doigts de reprendre un bon centre d'Erding, mais Jourden dévie du bout des gants.
Paris continue de dominer les débats et est finalement récompensé à la 35ème minute par un but sur corner. Celui-ci est tiré par l'inévitable Néné. Camara dégage mal son camp, et c'est Giuly, qui bien que ceinturé par Jeunechamp, reprend la balle d'une reprise de volée qui ne laisse aucune chance à Jourden. Paris mène un à zéro. Ce but aura eu l'effet de piquer au vif les joueurs de René Girard, puisque cinq minutes plus tard (oui, seulement cinq minutes…), Montpellier se procure deux très belles occasions, la deuxième étant fatale pour Paris. Sur la première, le ballon percute le poteau gauche d'Edel, qui s'incline sur la seconde, également sur sa gauche après une belle frappe sans contrôle d'Estrada. Edel masqué, n'a rien pu faire faire sur cette action. La mi-temps est donc sifflée sur sur ce score d'un but partout. Déjà des regrets…
La seconde période démarre tambour battant. Ce but égalisateur a fait du bien à Montpellier et a équilibré les débats. Tour à tour, Marveaux côté montpelliérain et Néné côté parisien, se montrent dangereux. Clément Chantôme est même à deux doigts de marquer le second but parisien. Sur un centre, il dévie la balle de la tête. Toute la défense montpelliéraine est battue, sauf Cyril Jeunechamp qui a la bonne idée de sauver ses troupes du tibia gauche… sur sa ligne. De quoi avoir des regrets… Puis c'est à Hoarau d'y mettre son grain de sel. Un amour de centre du lutin parisien de la droite et Hoarau de la tête n'a plus qu'à pousser le ballon au fond des filets. Mais en manque cruel de confiance, il trouve incroyablement le poteau gauche de Jourden. Paris a laissé passer sa chance, de quoi avoir (encore) des regrets… La fin de match n'apportera rien de plus que quelques faibles occasions, par ci par là. Plus rien ne sera marqué. Paris (ou plutôt Guillaume Hoarau) manque le coche. Un but et c'est tout Paris qui aurait reprit des couleurs en championnat, faisant un bon au classement. Et pour le capital confiance du géant réunionnais, à J-7 du très attendu PSG-OM, avouez que cela aurait mit Paris sur de bons rails. Au final, ce point du nul reste un bon point. Mais Paris avait largement les moyens d'en offrir deux de plus à ses supporters. Que de regrets…