Le milieu de terrain parisien Mathieu Bodmer a répondu à une interview du Parisien.
L'ancien Lyonnais raconte ses années difficiles : « A Lyon, quand c’est compliqué et qu’on dit que c’est la crise, tu finis quand même deuxième. Il fallait bien que cela s’arrête un jour ou l’autre de gagner le titre. Mais le club est très structuré et pro. »
Le PSG a toujours été son club de coeur : « C’était le club le plus proche d’Evreux, ma ville natale. Avec mon père, je venais au Camp des Loges pour voir les entraînements. Et surtout c’est le premier club pro où j’ai fait un essai. Et il y a aussi les épopées en Coupe d’Europe. C’est un vrai amour. »
Il y a 2 ans, LMDPSG avait annoncé l'arrivée de Mathieu Bodmer au PSG (voir ici), l'ancien Lillois explique pourquoi finalement il est resté à Lyon : « Après ma première saison à Lyon où j’avais joué presque tous les matchs et réussi le doublé (Championnat et Coupe de France), je voulais partir. J’avais rencontré à l’époque Charles Villeneuve, qui m’avait exposé son projet. Une offre avait été faite et tout le monde au club était d’accord pour que je parte, sauf Claude Puel. »
Ses relations avec son ex-entraîneur Claude Puel étaient compliquées : « Il remonte à mon passage à Lille (NDLR : 2003-2007). On avait des relations humaines compliquées, on s’est plusieurs fois accrochés et ça s’était mal fini. Parfois, cela manquait de respect pour l’homme et le joueur… »
Mathieu Bodmer est co-président du club amateur d'Evreux, avec l'ancien parisien Bernard Mendy, un job qu'il ne lui prend pas trop de temps : « Pas trop. J’ai mis des gens en place, dont mon père. Je travaille par mails et je prends les grandes décisions. Après, si le dimanche j’ai du temps, je vais voir les équipes. Le club est une grosse machine avec 700 licenciés, 25 joueurs en équipe première. Ce qui est intéressant, c’est de pouvoir définir une politique de formation, donner les grands axes. » Le fonctionnement du club « ça représente 10% de mes revenus. C’est une somme assez conséquente. »
Le mileu relayeur parisien ne se voit pas entraîneur : « Non mais, si j’entraîne, ce sera plutôt des enfants que des seniors. Ils ne sont jamais contents. Au club, c’est avec eux qu’on a le plus de soucis. »