Il semblerait que ce ne soit pas la bonne année pour voir une saison sans encombre du côté du Paris Saint Germain. L'info vient de l'Équipe de ce matin et résonne comme un coup de tonnerre suite aux déclarations d'après-match hier soir.
Antoine Kombouaré avait tout d'abord tenté de désamorcer la bombe en indiquant qu'il "n'avait aucun souci" avec le milieu de terrain béninois. Soutenu par un président Leproux qui donne le son de cloche de ce mercato d'hiver : «Je suis catégorique, je l’ai dit aux uns et aux autres, il n’est pas question qu’un joueur quitte l’effectif. On n’a pas un effectif pléthorique, on ne remplace pas comme ça un joueur du niveau de Stéphane. Il n’est pas question de déstabiliser le groupe, je l’ai dit aux joueurs, il n’y aura pas de bon de sortie». Celui qui se félicite du bilan de pacification des tribunes en relançant les abonnements en virage début janvier, ajoute : «C'est une histoire terriblement banale dans le monde du football entre deux personnalités fortes. Il y a eu un échange vif, mais on est passé à autre chose».
Le staff et les dirigeants ont tourné la page, oui. Mais pas Stéphane Sessegnon, dont la sortie est fracassante dans les colonnes de l'Équipe. Ce qui aurait dû rester dans la discrétion du vestiaire, du bureau du coach, est sorti dans la presse, et le mal est fait, il revient dans le détail sur ce qui s'est passé mardi : « Bon, le coach m’a insulté. Je pense qu’un entraîneur ne peut pas traiter l’un de ses joueurs d’ "enculé", de "joueur de merde", comme cela a été le cas mardi avec moi. Voilà ce qu’il m’a dit, je ne vais pas le cacher. Dans ces conditions, il me paraît impossible de continuer à jouer à Paris. Impossible », a-t-il tout bonnement indiqué avant d’émettre le souhaite de quitter le club au plus vite.
« Aujourd’hui, le mieux, c’est que je parte tranquillement, qu’on trouve un accord et tout ira bien. (…) Je sens que je ne peux pas donner davantage au club ». Et voilà qui lance le mercato hivernal du club de la Capitale, qui s'annonçait plutôt calme du côté des départs, et qui, devrait rebondir de jour en jour avec cette "Affaire Sessegnon". Le bras de fer est lancé. Combien d'argent peut-on tirer d'un Stéphane Sessegnon sur le déclin depuis l'été ? Et qui pour le remplacer ?