Grand habitué des bras de fer avec les joueurs, Frédéric de Saint-Sernin, ancien président de Rennes, s'est exprimé au sujet du cas Sessègnon.
Selon lui, un départ de Sessègnon s'opposerait à la logique du club de la capitale, d'où le fait que Leproux se montre intransigeant. En attendant, plus Sessègnon patiente, plus il se pénalise en cas de retour du côté du Camp des Loges : « C’est extrêmement difficile de se battre dans ces moments-là. On est soumis à la pression des médias et de l’entourage du joueur. Plus Stéphane Sessègnon attend, plus il se met à l’écart du groupe. Il sera obligé de mettre les bouchées doubles pour retrouver déjà une place sur le banc. Un club peut céder si c’est son intérêt. Y a-t-il une proposition d’Arsenal à hauteur de 8 M€? C’est le problème du bruit autour du football : il n’y a rien. Olivier Thomert — il n’y a pas plus charmant que lui — a refusé de s’entraîner pendant vingt jours un été à Rennes. La retenue de salaire lui a fait du bien. Il est venu dans mon bureau avec beaucoup d’humilité. Il s’est excusé, a repris le boulot puis est parti au mercato suivant. Pourquoi laisser un joueur s’en aller quand cela va à l’encontre de la logique du club? », a t-il affirmé dans les colonnes du Parisien.