Dans les colonnes du Parisien de ce matin, Ludovic Giuly fait le point sur ce qui attend le PSG dans les mois à venir, avec beaucoup de prudence. Pour l'ancien international, les cartes sont entre les mains du club de la capitale, mais tout peut basculer très vite.
Comment aborde-t-il la suite du championnat ?
«Avec confiance car nos résultats plaident pour nous. Mais il faudra rester extrêmement concentrés car nos erreurs de janvier 2010 doivent nous servir de leçon. On avait quand même concédé quatre défaites d’affilée en championnat… La reprise contre Sochaux (demain soir) sera très importante. L’objectif, c’est d’enchaîner plusieurs victoires, ce que nous n’avons pas trop su faire lors de la première partie de saison.»
Est-ce que les joueurs parlent du titre ?
«Cela se jouera fin février début mars. Là, on y verra plus clair. Pour l’instant, il ne faut penser qu’à une place en Ligue des champions. Cela signifierait qu’avec Claude (Makelele), nous avions vu juste en pensant qu’il était possible de refaire de Paris une grande équipe. Ce serait la fin heureuse d’un challenge de trois ans.»
Et considère-t-il Paris comme favori ?
«Notre problème, c’est que tout le monde veut se payer Paris car nous produisons du beau jeu actuellement et nous avons de l’ambition. Cela va donc être deux fois plus dur qu’en début de saison.»
Un titre de champion, est-ce le summum?
«Il n’y a pas mieux. J’en ai gagné un avec Monaco en 2000 mais il n’y avait que quelques milliers de personnes pour le voir! A Barcelone (2005, 2006), la ville était en feu. Avec Paris, au Parc, ce serait prodigieux aussi. Voilà le message que j’aimerais faire passer aux autres joueurs : être champion, c’est un moment inoubliable qui reste pour la vie. La chance de le jouer n’arrive pas tous les ans. »
Première étape de cette deuxième partie de championnat, demain soir, face à Sochaux au Parc des Princes. Coup d'envoi à 21h.