Après l'affaire Sessègnon débute l'affaire Payet. Dans les 2 cas le sujet est un joueur prêt à aller au bras de fer pour quitter le club qui l'emploie, pour aller vers des cieux plus cléments, malgré la fermeté affichée des dirigeants.
Finissant par lâcher Sessègnon à Sunderland à 5 jours de la fin du mercato, le PSG s'active pour lui trouver un remplaçant. La direction parisienne a semble t-il jeté son dévolu sur l'international séphanois Dimitri Payet. Alors que le réunionnais a engagé un bras de fer avec Saint-Etienne pour pouvoir aller au PSG, en boycottant le diner de préparation au match contre Toulouse, Roland Romeyer, le co-président de l'ASSE, a fait part de son agacement et de son intransigeance : « Il y a eu des échanges de courriers avec le PSG dans lesquels j'ai adressé une fin de non-recevoir. J'ai demandé à Robin Leproux de ne plus contacter notre joueur. Comment un club sérieux peut-il envisager de se séparer à trois jours de la fin du mercato d'un titulaire sans avoir préparé son remplacement ? »
De son côté Robin Leproux s'offusque de la réaction de son homologue stéphanois, à la réception d'une première offre de 5,5M€ : « Cette réaction est exagérée. Je le dis tout simplement : nous avons fait une offre officiellement. Pour ma part, je n'ai eu aucun contact avec le joueur ou son agent. J'ai été exemplaire dans ce dossier. Que tout le monde revienne à la raison ! » Romeyer peste de son côté contre l'insistance parisienne trouvant « honteuse » l'attitude offensive du président parisien, comme celle du président toulousain (qui a contacté Emmanuel Rivière à la veille du match entre les 2 équipes, NDLR). Il souhaite « des échanges loyaux entre présidents ».
Le conseiller du club, l'ancien joueur parisien et président du Comité National d'Ethique, Dominique Rocheteau, est dans la même lignée que son président, dénonçant les agissements incorrects des 2 clubs : « Nous avons eu ce soir la triste illustration de ce mercato à travers ces deux exemples avec Toulouse et le PSG. Ces manières sont indignes de ces deux grands clubs ».
Au sujet de Dimitri Payet, Roland Romeyer se dit « navré de sa position car c'est un joueur talentueux ». Cependant pas question de céder au caprice de son joueur car « Dimitri Payet est traité comme tous les joueurs du club ». Il a été prolongé l'été dernier avec une revalorisation salariale jusqu'au 30 juin 2013, ce n'est pas pour le voir partir 6 mois plus tard, mais le co-président laisse planer le doute : « Il avait été présélectionné pour France-Brésil et j'ai peur qu'il commette une grosse erreur. Mardi, c'est la fin du mercato. Il choisira ce qu'il veut faire mais, dans un conflit, les deux parties sont perdantes ».
Alors quelle sera l'issue du nouveau feuilleton parisien en cette fin de mercato ? Réponse dans les 2 jours à venir..