Alain Cayzac, dans un entretien paru dans le mensuel So Foot, lève le voile sur les deux transferts avortés du mercato parisien, Yoann Gouffran et Fred. Sur le Brésilien de l'OL, le couplet est sans surprise mais assez tranchant : «Le mec nous prend au téléphone une fois sur deux. Il ne rappelle pas, le frère ne pense qu'au pognon… Je me suis dit : je suis en train de faire une connerie.» Le club de la capitale avait rompu les négociations avant que Fred choisisse de rester à Lyon.
Sur le jeune attaquant caennais, le patron du PSG dit s'être senti trahi. «Il avait donné sa parole et il ne l'a pas tenue. áa, je ne l'ai pas supporté. Pendant quatre mois, il nous appelé tous les jours pour s'assurer que c'était bon, il a fait la grève, il s'est engueulé avec son président… Cet amour du PSG, ça devenait presque trop, tellement c'était ridicule. (…) A la fin, il revient sur sa parole, et ça c'est impardonnable. Mais je suis sûr que le PSG, il y pense le soir en se couchant et le matin en se rasant. Il avait envie de venir et il a toujours envie de venir, mais il a eu les chocottes.» A la question : «A la fin de la saison, vous seriez prêt à la reprendre ?», «Non, non, c'est fini», répond Cayzac à So Foot.
Dans cet entretien, Alain Cayzac réfute que le PSG ne soit plus un club attractif. Mais les critères d'embauche sont très élevés. «Il faut qu'ils viennent pour de bonnes raisons, pas parce que leur femme a envie de venir vivre dans la capitale. Enfin, il faut qu'ils aient la force mentale. On a vu tellement de joueurs se griller à Paris…» C'est peu de le dire.