joueurs aujourd'hui avant la séance d'entraînement. Une visite prévue
qui n'avait rien à voir avec la "Classico" de dimanche au Vélodrome,
selon le dirigeant de la capitale. «Ce n'est pas une supervision !
J'ai éprouvé le besoin de leur parler, nous sommes à un tiers de la fin
du championnat, il doit rester quatorze matches je crois, nous sommes
engagés dans les deux coupes. J'avais envie de dire ce que je
ressentais, c'était un point assez général de la situation et rien n'à
voir avec le match de dimanche ! ».
Le dirigeant parisien ne considère pas que les matches OM-PSG ont perdu de leur saveur ou de leur intérêt. Bien au contraire. « Quand
je vois que les Marseillais vont jouer à guichets fermés, les OM-PSG
ont gardé leur saveur. Ils ont perdu, c'est vrai, un peu d'intensité au
niveau des déclarations de présidents. Avant, il y avait des
déclarations très belliqueuses et je crois que tout le monde fait
attention maintenant aux excès de langage qui pourraient engendrer de
la violence. Je crois que c'est la seule différence par rapport au
passé. C'est un match important mais c'est aussi trois points !! ».
Alain Cayzac confirme qu'au fil du temps le climat s'est détendu entre les deux clubs. « Je
me rappelle quelques altercations entre joueurs à l'époque des Di Méco
et Leroy mais ça n'a jamais été un problème. Il y a toujours un arbitre
pour régler ça sur le terrain. Le vrai problème a souvent été à
l'extérieur du stade et quelques fois dans le stade mais je crois que
c'est au niveau des déclarations plus responsables des joueurs, des
arbitres, des dirigeants des deux clubs que les choses ont changé. Mais
cela n'enlève pas l'attrait ni l'intérêt pour ce "classico" ni la vraie
volonté de l'emporter ».