Avant le choc contre l'OM (20h55), Alain Cayzac, le président du Paris-SG, se félicite dimanche dans L'Equipe qu'une «rivalité artificielle créée pour l'intérêt du Championnat» ait cédé la place à un «événement plus sportif que sulfureux». Invité à comparer l'effectif des duettistes, il admet que «des révélations comme Valbuena et Nasri» à Marseille font «la différence» avec le PSG et justifie la prudence du club au mercato : «Le problème, c'est de faire des bons choix, surtout par rapport à notre situation financière et à l'état de notre masse salariale.»
L'avenir du club passe précisemment par un retour à l'équilibre qu'Alain Cayzac «espère» atteindre dans un an. Le président du PSG annonce la prochaine présentation d'un plan de redressement «très bien foutu» pour 2008-2010, «un vrai projet d'entreprise», assure-t-il. Une façon d'enfin tourner la page après une année noire : «Si on a encore du mal cette saison, explique Alain Cayzac, c'est parce que la saison dernière a laissé plus de traces psychologiques que ce qu'on imaginait. L'été dernier, quand on a repris, on avait pas encore fait le deuil de ce qu'il s'était passé…»
Lequipe