Dans une interview accordé sur le site
"Maville.com", le joueur formé au Paris Saint-Germain (7 buts cette saison) est prêt à
rejoindre son club formateur si il en a l'occasion.
Franck Dja Djédjé, que retenez-vous de votre saison 2004-2005 avec le Stade brestois ?
C'était
mon premier contrat professionnel, et j'en ai gardé de très bons
souvenirs. J'ai d'ailleurs encore des contacts avec Basile de Carvalho,
Olivier Guégan et Yvan Bourgis. J'appréciais également le public de Le
Blé, qui m'encourageait énormément lors de mes entrées en jeu. Sur le
plan sportif, tout se passait bien en début de saison, on était
premier, et on dégageait de la solidité. On avait ensuite eu une
période de creux, mais on avait bien terminé.
Comment jugez-vous la saison de Brest ?
Il
y a beaucoup de nouveaux joueurs dans cette équipe. Brest réalise un
parcours correct, mais je pense que le club manque un peu de réussite.
Chaque équipe a son bon moment dans un championnat : il y en a pour qui
tout réussit, d'autres qui ont moins de chance. Des ballons sur le
poteau, ou qui passent juste à côté… Brest traverse un moment plus
difficile, mais ça va finir par passer. Pas tout de suite j'espère, car
nous, on vient pour gagner !
Grenoble est 5e de Ligue 2, à six points du 3e, Troyes. Cela vous satisfait ?
Non,
nous ne sommes pas contents de notre place. Nous avons affiché nos
ambitions, et l'objectif, c'est la montée en Ligue 1. Mais on a eu une
mauvaise période entre fin novembre et début janvier (1). On était
troisième avant cela, et on a un peu baissé les bras. Il faut
maintenant que l'on s'accroche. Il nous manque juste un peu de
réussite, car dans le jeu, on est loin d'être mauvais.
Sur le
plan personnel, avec déjà sept buts au compteur et 23 titularisations,
vous réalisez une très belle saison. C'est une surprise pour vous ?
Pas
vraiment. Le fait de découvrir la Ligue 2 à Brest m'a beaucoup apporté.
Je savais donc où j'allais. Et puis je joue aux côtés de Nassim Arkrour
(9 buts en L2 cette saison), qui est un attaquant très fort
physiquement, qui fait beaucoup d'appels. Il crée des espaces pour les
autres joueurs, et j'en profite.
Grenoble a inauguré son nouveau stade le week-end dernier face à Clermont (2-0). Quels souvenirs en gardez-vous ?
Jouer
un match devant 20 000 personnes en Ligue 2, c'est très très rare !
Cette première rencontre dans notre nouveau stade restera donc un grand
souvenir. Je pense d'ailleurs que cela peut être un avantage pour nous
pour la fin de saison. On entend énormément le public, cela nous donne
des ailes et nous pousse encore davantage.
Vous avez été formé au PSG. Avez-vous des regrets de ne pas y être resté ?
Paul
Le Guen m'avait fait comprendre qu'avec Amara Diané et Pierre-Alain
Frau, il avait déjà des joueurs de couloir, et que j'aurais très peu de
temps de jeu. J'ai préféré partir, plutôt que de jouer deux ou trois
minutes de temps en temps. Mais si le PSG me rappelle un jour, je signe
tout de suite !