Quatrième rencontre sans
victoire pour le club de la Capitale… Le Paris Saint-Germain et l'AS
Monaco se sont séparés sur un match nul (1-1), samedi, au Parc des
Princes pour le compte de la 26e journée de Ligue 1. Les protégés de
Paul Le Guen avaient pourtant ouvert la marque par Amara Diané en
première période (42e) mais les joueurs de la Principauté sont revenus
au score par Sergio Almiron (72e), sur une nouvelle faute de main de
Mickaël Landreau. Au classement, le PSG est désormais 16e avec 31
points, l'ASM 7e avec 36 points.
Petits cadeaux entre amis. Coéquipiers sous le même maillot du PSG dans
les années 90, Paul Le Guen et Ricardo se sont offert quelques présents
par formation interposée. L'ASM a d'abord donné sur un plateau le
premier but de la rencontre grâce au duo Modesto-Roma, d'une passivité
rare sur une accélération d'Amara Diané. Toujours aussi généreux avec
ses visiteurs d'un soir, le club de la Capitale rendait la pareille sur
un ballon relâché de Mickaël Landreau.
Une occasion, un but
Comment allait réagir l'équipe monégasque après la terrible seconde période vécue face aux Girondins de
Bordeaux (0-6) ? C'était la principale interrogation d'un début de
rencontre disputé sur un tout petit rythme entre deux formations en
convalescence. Paul le Guen, l'entraîneur du PSG, avait choisir
d'aligner le duo Diané-Pauleta en attaque, afin d'unir un accélérateur
de jeu avec un vrai renard des surfaces. Pour Monaco, son ancien
coéquipier brésilien Ricardo avait choisi également un 4-4-2 avec deux
attaquants, Jérémy Ménez et Serge Gakpé. Le tandem se mettait vite en
évidence, profitant des espaces laissées par une équipe parisienne
placée très haut sur le terrain mais incapable de servir ses attaquants.
Mickaël Landreau était ainsi plus sollicité que les deux attaquants
franciliens lors d'une première demi-heure très crispante. Jérémy Ménez
déchirait à sa guise le rideau défensif posé par le PSG. Sur une belle
reprise de volée, il obligeait le portier international à une belle
parade des deux poings (14e). Un quart d'heure plus tard, c'était du
genou qu'il repoussait une frappe puissante de l'ancien Sochalien. Le
club de la Capitale répliquait par du pressing mais aucune occasion. Il sortait enfin de sa torpeur à l'approche du
repos. Une première frappe de Jérôme Rothen chauffait les gants de
Flavio Roma (40e) avant l'ouverture du score parisienne. Souza jouait
vite un coup franc dans la moitié de terrain monégasque. Amara Diané
accélérait, réalisait un petit pont sur François Modesto et marquait
d'une frappe à ras de terre effleurée par le gardien asémiste (1-0,
42e). Une leçon de réalisme appliquée.
Landreau encore fautif
Au retour des vestiaires, la physionomie de la rencontre changeait. Le
PSG acceptait de subir la domination des joueurs de la Principauté et
misait sur la vitesse d'Amara Diané pour placer des contres meurtriers.
Ricardo, lui, avait remplacé Jérémy Ménez par Frédéric Piquionne. Un
coaching qui s'avérait payant. Après vingt-cinq minutes rythmées par
les interventions défensives de Zoumana Camara, Monaco obtenait un coup
franc bien placé. L'ancien buteur stéphanois le frappait en force mais
plein cadre. Déjà peu à son avantage dimanche dernier à Marseille,
Mickaël Landreau relâchait le ballon sur Sergio Almiron qui inscrivait
son premier but en Ligue 1 (1-1, 72e).
Revigoré par cette égalisation, Ricardo demandait à ses hommes de
continuer à jouer tous les ballons offensifs afin de profiter de la
fébrilité parisienne. Le PSG, lui, n'arrivait toujours pas à trouver
ses attaquants dans de bonnes dispositions même si Pedro Miguel Pauleta
cadrait une reprise de la tête (82e). Amara Diané manquait ensuite le
cadre sur une longue touche de Ceara. Mais le dernier mot aurait pu
être monégasque. Sur un coup franc excentré côté gauche, Bolivar
trouait la défense parisienne d'une tête à bout portant. Le Brésilien
était signalé hors-jeu, ce qui semblait loin d'être évident… Au coup
de sifflet final, les 22 acteurs partageaient donc une même déception.
Le public, lui, n'avait même pas le courage de réagir à la faiblesse du
spectacle proposé…