Après Marseille, Monaco. Coupable sur le but égalisateur de Taiwo dimanche dernier, Mickaël Landreau a de nouveau été impliqué sur celui d'Almiron samedi. Le portier parisien a relâché un coup-franc de Piquionne dont a profité l'Argentin pour inscrire son premier but en France, celui du match nul pour l'ASM (1-1).Après Marseille, Monaco. «Mickaël Landreau, votre sentiment après ce match nul ?
Déçu, bien évidemment. Ne prendre qu'un point alors qu'on avait ouvert le score, c'est une contre-performance. Par rapport au contexte, c'est même une mauvaise opération. Ce soir, on est un peu abattu.
Est-ce inquiétant ?
On va devoir se battre, avoir du mental. Moi le premier. Quand je commence un match, j'ai envie d'être décisif. Quand ce n'est pas le cas, il y a toujours cette déception-là. Ce soir aussi. Maintenant, je vais continuer à travailler, à donner mon maximum, à être intègre pour apporter le plus possible à l'équipe.
Cela veut dire que vous plaidez coupable sur le but égalisateur ?
Non, ce n'est pas la question de dire ci ou ça. Je ne suis pas quelqu'un qui fuit les choses. Il y a des moments où on a plus de réussite qu'à d'autres. Ces derniers temps, c'est moins. Malheureusement, ça arrive à une période où l'équipe a besoin de résultats. áa n'aide pas. Mais bon, il reste encore des matches. Il va falloir être solidaire jusqu'au bout.
Que s'est -il passé exactement sur ce but ?
Un coup-franc, une frappe. Malheureusement, je la repousse dans l'axe, sur un attaquant monégasque. C'est le football… Je m'en veux, même si, de toute façon, à chaque match, je me remets en question. J'essaye toujours d'analyser pour faire mieux la fois suivante.
Les sifflets du Parc…
Ici, c'est un club tellement particulier que ça veut dire plein et peu de choses à la fois. Comme je l'ai dit, je suis intègre. Je continuerai à donner le maximum, à être dans cette démarche de vouloir faire le mieux possible. Après, l'adversité, elle est là. Dans ce club, il y en a. Je vais continuer avec ça. C'est l'essentiel».