A L'IMAGE du geste inhabituel
de nervosité de Sylvain Armand vis-à-vis d'un caméraman hier matin, les Parisiens sont crispés.
Ils savent qu'une défaite à Rennes samedi doublée d'un succès de Toulouse contre Sochaux les
feraient plonger à la 18
e
place. Relégables, ils se retrouveraient alors dans le
même marasme que l'an dernier.
Sans certitudes d'éviter la casse.
Une comparaison dangereuse.
« Par rapport à la saison passée, nous ne sommes pas relégables. Et nous avons notre destin
en main. » Ces deux petites phrases de Clément Chantôme traduisent bien l'état d'esprit d'une
partie de l'effectif parisien. Celui-ci se rassure sur le thème : « C'était pire l'an dernier
». Pas sûr. Il est vrai qu'à la même période
(voir infographie)
le PSG était relégable et ne
comptait que 28 points (contre 31 aujourd'hui). Le mauvais côté de la comparaison, c'est que
les discours remobilisateurs prononcés par Alain Cayzac devant le groupe il y a dix jours, puis
en début de semaine, ont eu du mal à trouver un écho important auprès d'un groupe pas plus inquiet
que cela. Et Jérôme Alonzo a beau expliquer que « ce sera plus dur que l'an passé justement
parce que c'est la seconde fois », le message a vraiment du mal à passer.
« Par rapport à la saison passée, nous ne sommes pas relégables. Et nous avons notre destin
en main. » Ces deux petites phrases de Clément Chantôme traduisent bien l'état d'esprit d'une
partie de l'effectif parisien. Celui-ci se rassure sur le thème : « C'était pire l'an dernier
». Pas sûr. Il est vrai qu'à la même période
(voir infographie)
le PSG était relégable et ne
comptait que 28 points (contre 31 aujourd'hui). Le mauvais côté de la comparaison, c'est que
les discours remobilisateurs prononcés par Alain Cayzac devant le groupe il y a dix jours, puis
en début de semaine, ont eu du mal à trouver un écho important auprès d'un groupe pas plus inquiet
que cela. Et Jérôme Alonzo a beau expliquer que « ce sera plus dur que l'an passé justement
parce que c'est la seconde fois », le message a vraiment du mal à passer.
La Coupe de la Ligue
masque la réalité.
Difficile d'être angoissé quand on se prépare à aller visiter le Stade de
France le 29 mars pour la finale de la Coupe de la Ligue contre le RC Lens. Avec son parcours
relativement facile dans cette épreuve, avec trois matchs de suite au Parc, le PSG a vécu dans
une douce illusion. Celle de pouvoir sauver sa saison à travers la Coupe de la Ligue. Remporter
un trophée n'a pourtant jamais été un gage de maintien en L 1. Strasbourg en 2001 et Lorient
en 2002 l'ont prouvé en remportant la Coupe de France l'année où ils sont descendus en Ligue
2…
masque la réalité.
Difficile d'être angoissé quand on se prépare à aller visiter le Stade de
France le 29 mars pour la finale de la Coupe de la Ligue contre le RC Lens. Avec son parcours
relativement facile dans cette épreuve, avec trois matchs de suite au Parc, le PSG a vécu dans
une douce illusion. Celle de pouvoir sauver sa saison à travers la Coupe de la Ligue. Remporter
un trophée n'a pourtant jamais été un gage de maintien en L 1. Strasbourg en 2001 et Lorient
en 2002 l'ont prouvé en remportant la Coupe de France l'année où ils sont descendus en Ligue
2…
L'union sacrée, un concept jetable.
Pour se sauver de la descente la saison dernière, le
PSG avait lancé l'union sacrée. Un concept mobilisateur qui avait porté ses fruits entre la
30
e
et la 34
e
journée avec quatre victoires et un nul qui avaient permis
de maintenir le club en L 1. Le décalage entre le statut du PSG et sa situation au classement
avait autorisé ce déclic psychologique. Aujourd'hui, le club est dans les mêmes eaux basses
au classement qu'il y a un an. Et il paraît presque impossible d'utiliser deux années de suite
les mêmes ficelles.
Pour se sauver de la descente la saison dernière, le
PSG avait lancé l'union sacrée. Un concept mobilisateur qui avait porté ses fruits entre la
30
e
et la 34
e
journée avec quatre victoires et un nul qui avaient permis
de maintenir le club en L 1. Le décalage entre le statut du PSG et sa situation au classement
avait autorisé ce déclic psychologique. Aujourd'hui, le club est dans les mêmes eaux basses
au classement qu'il y a un an. Et il paraît presque impossible d'utiliser deux années de suite
les mêmes ficelles.
Les joueurs doutent d'eux-mêmes.
Qui peut, sans rire, ressortir la célèbre
thèse de l'accident pour justifier la nouvelle saison indigne du PSG ? Quand une équipe lutte
deux ans de suite pour son maintien, c'est qu'elle n'a tout simplement pas le niveau pour faire
mieux. Ce constat, beaucoup de joueurs le font également. Parfois même inconsciemment. Et ils
ne peuvent que douter de leur vraie valeur et penser qu'ils sont tout simplement des joueurs
moyens de Ligue 1. Pas plus.
Qui peut, sans rire, ressortir la célèbre
thèse de l'accident pour justifier la nouvelle saison indigne du PSG ? Quand une équipe lutte
deux ans de suite pour son maintien, c'est qu'elle n'a tout simplement pas le niveau pour faire
mieux. Ce constat, beaucoup de joueurs le font également. Parfois même inconsciemment. Et ils
ne peuvent que douter de leur vraie valeur et penser qu'ils sont tout simplement des joueurs
moyens de Ligue 1. Pas plus.
Le Parisien