C'est l'obsession des dirigeants parisiens, ceux d'aujourd'hui comme ceux d'hier : réduire la masse salariale du club, l'une des plus importantes de France. Cette fois-ci, il n'y aura plus le choix. Pour la saison dernière, elle s'élève à 51,7 millions d'euros. Si cette somme se délestera quoi qu'il arrive de quatre fins de contrat (Pauleta, Yepes, Mendy, Alonzo), le barème de la charte du football français s'appliquera à tous ceux qui auront décidé de rester. Il concerne tous les contrats conclus à partir du 1er juillet 2003, ce qui est le cas pour l'ensemble de l'effectif : « En cas de relégation en division inférieure, lit-on, article 761, les clubs ont la faculté de diminuer collectivement la rémunération de leurs joueurs de 20 %. » Cette baisse peut même atteindre 30 % pour des salaires brut mensuels allant jusqu'à 33 352 ¬, 40 % pour des salaires allant jusqu'à 49 901 ¬ et 50 % pour ceux dépassant les 49 901 ¬, ce qui concerne la majorité de l'effectif actuel.