Malgré une situation de plus en plus inquiétante après le match nul concédé face à Valenciennes (1-1) lors de la 29e journée de Ligue 1, le Paris SG se montre optimiste quant à l'avenir. A l'image de Paul Le Guen, les joueurs de la capitale ne veulent retenir que le positif.
"Tous les jours, à tout point de vue, je vais de mieux en mieux ". Emile Coué avait l'habitude de demander à ses patients de répéter cette phrase régulièrement. Paul Le Guen a visiblement pris le même parti. Si Paris s'enfonce inlassablement au classement, l'entraîneur parisien se berce de signes qu'il considère comme encourageants. Et pourtant, l'ombre menaçante de la Ligue 2 n'en finit plus de grandir. Journée après journée, les Parisiens voient la zone rouge se rapprocher. Leurs trois points d'avance sur le premier relégable à l'aube de la 24e journée ont fondu comme neige au soleil.
Six journées plus tard, le PSG, qui n'a pris que trois petits points durant ce long laps de temps, n'a désormais plus de matelas de sûreté et affiche le même bilan que Sochaux, le premier relégable. Et ce ne sont pas les prochaines journées avec deux déplacements à Lyon et Nancy qui rassurent. Seul point positif : leurs principaux concurrents pour le maintien n'avancent pas beaucoup plus vite. A Paris cependant, le discours peut étonner.
Le Guen s'acharne
Dans le sillage de leur entraîneur, les Parisiens ont décidé d'adopter la méthode Coué. Après chaque rencontre, ils cherchent toujours le positif. Ce qui pourrait les faire avancer pour leur permettre de s'éloigner de la zone rouge. La semaine passée, à la suite du revers contre Rennes (2-0), Paul Le Guen avait creusé dans sa mémoire pour chercher des raisons d'espérer : "L'an dernier, on était parti d'ici (de Rennes, ndlr) un peu dans la même situation, et on avait su préserver l'essentiel. C'est plus compliqué que prévu mais je vais m'accrocher comme je le fais depuis mon arrivée ici. J'ai très envie d'y croire."
Malgré le match nul concédé samedi au Parc des Princes face à Valenciennes (la pire équipe du championnat à l'extérieur), le technicien breton a encore trouvé le moyen de sortir des idées positives de la prestation de ses joueurs. "Le match montre que le groupe a des ressources mentales, qu'il est capable de réagir dans les moments difficiles. Je n'ai pas l'impression d'avoir un groupe complètement mort. J'ai l'impression que j'ai des joueurs qui ont envie de s'en sortir. Je suis convaincu qu'il faut continuer à aller dans ce sens-là, comme ce soir. Je sens que le groupe a encore de la ressource, qu'il est capable de lutter dans l'adversité" , a lancé l'ancien entraîneur de Lyon.
Même Kombouaré s'y met
Comme à son habitude, Le Guen affiche un optimisme à toute épreuve. Le Breton a décidé d'éviter de braquer ses joueurs dans ce contexte délicat. Il les protège, leur montre le chemin à suivre. Une méthode qui ne porte pas ses fruits en terme de résultats mais qui "inspire" ses joueurs. En tout cas devant les micros… Malgré des insuffisances offensives flagrantes face au VAFC, tous ne retiennent qu'une chose : le bel état d'esprit entrevu, cette volonté de ne pas mourir. "On a fait le match qu'il fallait. On est revenu à la marque et c'est bien. On a des regrets c'est évident mais il y a un mieux à tous les niveaux, constate Jérôme Rothen. On arrivera à nos fins et je suis confiant pour l'avenir"."On va s'accrocher, c'est très dur pour nous les joueurs mais on a vu une équipe du PSG qui a tout fait pour gagner ce soir. J'y crois, on va s'en sortir", renchérit Pauleta.
Visiblement, c'est contagieux ! Même les adversaires sont contaminés. "Les joueurs parisiens ont réagi et ont refusé la défaite. Au niveau de la manière, cela ouvre de belles perspectives pour la suite pour Paris car ce sont des signes encourageants pour le maintien", explique Antoine Kombouaré. C'est la "positive attitude" du PSG. Tout le monde veut y croire. Reste qu'il va maintenant falloir appliquer ces bonnes intentions sur les pelouses pour aller véritablement de "mieux en mieux". Et sur ce qu'on a vu samedi, il y a des raisons d'espérer. Contagieux vous avez dit ?