L'ETAU se resserre autour des clubs menacés de relégation en L 2. Le cas de Metz (20 e avec 18 points) est entendu depuis longtemps. Lens (17 e , 34 points), le PSG (18 e , 32 points) et Toulouse (19 e , 31 points) flirtent dangereusement avec la zone rouge et leurs récents résultats en font des candidats en puissance.
A huit journées de la fin, on peut dire que deux de ces trois équipes vont avoir les pires difficultés pour conserver leur fauteuil.
Calendrier : avantage PSG. Le maintien devrait se jouer autour de 43 points. Lors de la phase aller, le PSG a marqué 11 points contre ses huit prochains adversaires. Onze points, c'est ce qui manque à Paris pour atteindre le seuil du maintien. En outre, la troupe de Le Guen rencontrera des équipes dans l'ensemble moins bien classées que celles bientôt opposées à Lens et à Toulouse. Selon la même logique, Lens prendrait 10 points (44 points au total) et le TFC n'arriverait qu'à 40 points. Le match Toulouse – PSG (36 e journée) s'annonce décisif.
Forme du moment : avantage Lens. En difficulté à Bollaert, Lens réussit quelques coups à l'extérieur, ce qui lui a permis de prendre 11 points (2 victoires, 5 nuls et 3 défaites) lors des dix dernières journées. Incapable de s'imposer depuis huit journées, le PSG n'a pris que 7 points sur 30 possibles (1 victoire, 4 nuls, 5 défaites). La dernière victoire de Toulouse en championnat remonte au 15 décembre 2007… au Parc des Princes face au PSG (2-1). Douze matchs sans victoire ont suivi pour le TFC, à l'arrêt avec six points lors des dix dernières journées (6 nuls, 4 défaites).
Moral : Toulouse au fond du trou. Totalement dépendant d'Elmander, Toulouse déprime depuis la mi-décembre, date du dernier but du Suédois. Le passage du tour préliminaire de la Ligue des champions à la zone de relégation n'a pas été digéré. Entre Lens et le PSG, la finale de la Coupe de la Ligue jouera un rôle, même si les deux compétitions n'ont rien à voir. Le vainqueur devrait bénéficier d'un avantage psychologique dans la dernière ligne droite.