Difficile de préparer une finale quand on est dans la zone rouge. Les joueurs du PSG en font lamère expérience, après leur cruelle défaite en championnat à Gerland où ils ont montré leur force de caractère, et aussi de criantes faiblesses.
La tête encore un peu à Lyon, les titulaires se sont contentés mardi dun léger décrassage. Même service minimum à la sortie des vestiaires. Les joueurs sarrêtent bien devant les rares supporters ayant bravé le froid et les giboulées pour demander un autographe, mais sont beaucoup moins motivés pour parler à la presse.
«Une finale, ça ne se joue pas tout le temps»
«Excusez-moi», lâche Loris Arnaud en faisant non de la main. « Demandez aux valides », sourit Didier Digard, blessé à la hanche, qui ne devrait pas reprendre avant une bonne semaine. «Jai déjà trop parlé», explique Bernard Mendy, en montant dans sa voiture.
Seul Amara Diané, resté aux soins, sest autorisé quelques déclarations : «Une finale, ça ne se joue pas tout le temps. On sait ce quon a à gagner. On a tous conscience que ce match est capital. » Un titre sauverait la saison des Parisiens, ou presque. «Si on gagne les deux Coupes et quon descend, on sera des taches», avait lâché Jérôme Rothen la semaine dernière. Même avec la possibilité de se qualifier pour lEurope, le PSG pense encore et toujours au maintien.
Franck Fife AFP ¦ L'attaquant du PSG, Amara Diané, le 16 janvier 2008 face à Valenciennes