A deux jours de la finale de la Coupe de la Ligue, les Lensois ont une question. Vont-ils affronter le 18e de L1, ou la terreur des Coupes nationales, qui va disputer sa septième finale en dix ans au Stade de France (quatre victoires) ? « C'est une grande équipe », jure Jean-Pierre Papin, le coach des Sang et Or qui n'ont remporté ce trophée qu'à une seule reprise en 1999.
Le PSG traîne tout de même une mauvaise habitude, celle de sauver des saisons médiocres en championnat par des victoires en Coupe. La dernière fois que le club de la capitale a réussi a brillé sur deux tableaux, c'était en 2004 (victoire en Coupe de France, 2e de L1). « Dans ce type de compétitions, grâce à son effectif souvent étoffé, le PSG parvient régulièrement à tirer son épingle du jeu », analyse Paul Le Guen, l'entraîneur parisien, sur le site du club. Difficile aussi de voir un avantage géographique, parce que la dernière finale à se jouer au Parc a eu lieu en 1997. « Donc ils ne connaissent pas mieux que les autres le Stade de France », avance le Lensois Yohan Demont. Tenter de comprendre le paradoxe parisien, c'est donc entrer dans l'irrationnel. Mais pour une fois, c'est la Coupe qui aura une influence sur la L1. « Gagner une Coupe, ça peut aider à enchaîner des victoires. Lens n'est pas sorti d'affaire non plus mais ça peut être un bien pour la suite pour chaque équipe » révèle Sylvain Armand, le défenseur parisien.