Quelques jours avant la finale de la Coupe de la Ligue Lens-PSG, Paul Le Guen se souvient des finales 1995 et 1998, jouées et remportées avec le PSG. Le coach parisien évoque le contexte de lépoque, les matches et le Stade de France, avant de se projeter sur celle quil va disputer comme entraîneur. Le tout sur le site officiel du PAris Saint-GErmain

Paul Le Guen : « Ce sont de très bons souvenirs. Nous nétions pas très bien en championnat donc ces deux finales constituaient des objectifs très forts. Nous savions que cétait aussi la fin dune aventure collective pour beaucoup. On souhaitait terminer cette belle histoire commune sur une bonne note. On a eu les ressources pour réussir notre pari et boucler la boucle de façon élégante et intense. »
-. Quelles ont été vos sensations lorsque vous avez foulé la pelouse du Stade de France pour la première fois ?
Paul Le Guen : « A vrai dire, rien de comparable avec le plaisir que je prenais sur celle du Parc. Jai toujours eu un attachement profond pour le Parc car cest dans cette enceinte que je me sens le mieux. Jai gagné des Coupes au Stade de France¦ Des moments formidables, certes, mais ce nest pas le Parc. Cest tout de même une bonne chose pour le PSG de jouer les finales en dehors de son antre historique. Cela marque plus le coup et « leffet finale ». »
Paul Le Guen : « A vrai dire, rien de comparable avec le plaisir que je prenais sur celle du Parc. Jai toujours eu un attachement profond pour le Parc car cest dans cette enceinte que je me sens le mieux. Jai gagné des Coupes au Stade de France¦ Des moments formidables, certes, mais ce nest pas le Parc. Cest tout de même une bonne chose pour le PSG de jouer les finales en dehors de son antre historique. Cela marque plus le coup et « leffet finale ». »
Ces finales de 1998 représentaient également les ultimes grands rendez-vous de votre carrière de joueur¦Paul Le Guen : « La finale de Coupe de France face à Lens (2-1, le 2 mai 1998) fut en effet le dernier match de ma carrière. Après cette rencontre, il restait une journée de championnat à disputer face à Châteauroux mais je suis resté sur le banc. Cétait une belle façon de raccrocher les crampons. »
Pour lanecdote, le 29 mars prochain, il y aura sur le banc lensois deux-personnages déjà présents lors de ces fameuses premières au « SDF »¦
Paul Le Guen : « Oui. Jean-Pierre Papin, qui avait marqué avec Bordeaux lors de la finale de la Coupe de la Ligue (2-2 a.p., victoire 4 t.a.b. à 2) et Daniel Leclercq, qui entraînait Lens à lépoque. Cela symbolise bien le football, avec des parcours différents qui se croisent et se recroisent. Jaime bien ça… Ce sont deux personnages forts du football hexagonal et je vais les revoir avec plaisir. Mais il est vrai que cette anecdote est assez étonnante. Le comble serait datteindre la finale de la Coupe de France face à Bordeaux ! »
Paul Le Guen : « Oui. Jean-Pierre Papin, qui avait marqué avec Bordeaux lors de la finale de la Coupe de la Ligue (2-2 a.p., victoire 4 t.a.b. à 2) et Daniel Leclercq, qui entraînait Lens à lépoque. Cela symbolise bien le football, avec des parcours différents qui se croisent et se recroisent. Jaime bien ça… Ce sont deux personnages forts du football hexagonal et je vais les revoir avec plaisir. Mais il est vrai que cette anecdote est assez étonnante. Le comble serait datteindre la finale de la Coupe de France face à Bordeaux ! »
En 10 ans, le PSG va disputer sa septième finale au Stade de France. Comment expliquez-vous cette réussite constante en coupes ?
Paul Le Guen : « Le souci est que cette réussite ne déteint pas sur les performances parisiennes en championnat. A Paris, cest plus difficile quailleurs. Il faut donc parvenir à constituer des effectifs capables de plus de régularité. En 1994, lorsque nous étions devenus champions, nous bénéficions dun groupe très costaud mentalement. Pas forcément brillant mais très concentré sur son objectif. Aujourdhui, cest dur de confectionner ce genre déquipe à Paris, même si nous faisons tout notre possible pour y parvenir. Lapproche des Coupes est différente et cela se ressent. Dans ce type de compétitions, grâce à ses effectifs souvent étoffés, le PSG parvient régulièrement à tirer son épingle du jeu. Mais, au risque de me répéter, je préfèrerais que nous ayons cette constance et cette réussite en championnat. »
Paul Le Guen : « Le souci est que cette réussite ne déteint pas sur les performances parisiennes en championnat. A Paris, cest plus difficile quailleurs. Il faut donc parvenir à constituer des effectifs capables de plus de régularité. En 1994, lorsque nous étions devenus champions, nous bénéficions dun groupe très costaud mentalement. Pas forcément brillant mais très concentré sur son objectif. Aujourdhui, cest dur de confectionner ce genre déquipe à Paris, même si nous faisons tout notre possible pour y parvenir. Lapproche des Coupes est différente et cela se ressent. Dans ce type de compétitions, grâce à ses effectifs souvent étoffés, le PSG parvient régulièrement à tirer son épingle du jeu. Mais, au risque de me répéter, je préfèrerais que nous ayons cette constance et cette réussite en championnat. »
Certains considèrent la Coupe de la Ligue comme un trophée mineur. Est-ce votre avis ?
Paul Le Guen : « Tout dépend de la situation dans laquelle on se trouve. A Lyon, même si ce club court après les Coupes nationales, ils ont la possibilité de se bagarrer pour le titre chaque année et denchaîner les qualifications en Ligue des champions. Cest le cas depuis 6-7 ans. Mais pour les autres équipes, celles qui ne peuvent pas prétendre à ce type dambitions, la Coupe de la Ligue et la Coupe de France restent des objectifs très importants. Il faut avoir le courage de dire que nous sommes actuellement dans ce deuxième cas de figure. La Coupe de la Ligue ne représente pas la même chose pour Paris et pour Lyon. Ce nest pas un complexe dinfériorité mais juste de la lucidité. »
Paul Le Guen : « Tout dépend de la situation dans laquelle on se trouve. A Lyon, même si ce club court après les Coupes nationales, ils ont la possibilité de se bagarrer pour le titre chaque année et denchaîner les qualifications en Ligue des champions. Cest le cas depuis 6-7 ans. Mais pour les autres équipes, celles qui ne peuvent pas prétendre à ce type dambitions, la Coupe de la Ligue et la Coupe de France restent des objectifs très importants. Il faut avoir le courage de dire que nous sommes actuellement dans ce deuxième cas de figure. La Coupe de la Ligue ne représente pas la même chose pour Paris et pour Lyon. Ce nest pas un complexe dinfériorité mais juste de la lucidité. »
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