Acte I/ PSG/VA: Du beau paris!
Avec la manière
Les enjeux de la rencontre
nont pas inhibé les hommes de Paul Le Guen qui avaient à cur
dobtenir leur billet pour les 8es, tout en prenant leur revanche sur
les Merlus. Emmené par un Rothen des grands soirs, le PSG bousculait
Lorient par un doublé de David Ngog (21e et 43e), avant que Pauleta ne
mette KO léquipe locale (86e).

quelques changements dans son onze de départ. Le coach parisien
conserve une ossature : Landreau, Bourillon, Clément, Rothen, Digard,
épaulés par les jeunes Sakho, Chantôme et Ngog. Cearà est titulaire
pour la première fois depuis son arrivée, tandis que Yepes et Pauleta
viennent apporter leur expérience. Face à des Lorientais confortés par
leur victoire au Parc des Princes en août, les Rouge et Bleu vont
devoir confirmer leurs bonnes performances à lextérieur.
contre. Hautcoeur décale ainsi Abriel qui peut armer sa frappe et donne
aux Parisiens leur première frayeur (10e). Les joueurs de la
capitale vont alors tenter de contourner le bloc breton. Rothen trouve
Ngog dans le dos de la défense. Le jeune attaquant contrôle avant de
reprendre du gauche. Le tir passe au dessus (12e). Pas de quoi décourager la jeune pousse.
crochet et centre astucieusement au point de penalty pour Pauleta
esseulé. Le gardien anticipe la tête, mais lattaquant ne touche pas le
cuir qui file au fond des filets. Ngog signe sa première réalisation en
pro et Paris prend lavantage (0-1, 21e).
gauche et Landreau va devoir semployer pour claquer ce ballon, dévié
au dernier moment par un pied breton (28e).
direction des opérations. Sakho bénéficie dun bon coup franc côté
gauche. Rothen sen charge et cherche Pauleta qui manque de peu sa tête
plongeante à bout portant (34e). Paris pousse et Chantôme
parvient à savancer le long de la ligne de corner pour servir un
caviar à Pauleta au second poteau. Le Portugais ajuste sa tête, mais
Cappone revient in extremis et dégage du tibia sur sa ligne. Digard à
suivi, mais se heurte à un nouvel exploit du portier lorientais (36e).
la pause. Bourillon dose sa passe pour Ngog dans le dos de la défense.
Parti à la limite du hors jeu, le jeune avant-centre échappe à ses
gardes du corps et lobe Cappone dune petite touche de balle. Le cuir
vient mourir au fond des filets (0-2, 43e).
A la mi-temps, Paris mène de deux buts et Lorient procède à deux
changements : Salin prend place dans les buts suite à la blessure de
Caponne et Nimani fait son entrée en attaque.
Merlus tentent le tout pour le tout sans parvenir à inquiéter Mickaël
Landreau. Peu doccasions en seconde période, si ce nest cette belle
combinaison. Digard glisse le ballon à Ngog le long de la touche. Ngog
crochète et remise de lextérieur entre deux défenseurs sur Digard qui
centre en retrait. Rothen surgit et reprend du droit. Le tir passe
malheureusement au dessus, mais le PSG semble capable daggraver le
score à tout moment (70e).
Le Portugais va avoir une nouvelle opportunité sur une mauvaise relance
de Cantareil contré par Digard. Pauleta se saisit de loffrande et ne
tremble pas au moment de tromper Salin, sorti de son but (0-3, 86e).
Landreau va toutefois devoir sortir une énorme parade sur ce coup de
boule puissant de Benatia qui prenait le chemin de la lucarne (88e).
Ce sera la dernière. Paris na pas flanché et se qualifie pour les 8es
de finale sur ce score sans appel. Les hommes de Paul Le Guen ont
désormais dix jours pour préparer la réception de Rennes au Parc des
Princes.
ACTE II/PSG-Monptellier: Pedro dans l'histoire!
Grâce aux 99e et 100e buts
de Pedro Pauleta sous le maillot du PSG ainsi quun penalty repoussé
par Mickaël Landreau, les Rouge et Bleu joueront les quarts de finale
de la Coupe de la Ligue. Les hommes de Paul Le Guen obtiennent par la
même occasion leur premier succès de la saison à domicile.
Au Parc des Princes, le mercredi 31 octobre

Pour
ce huitième de finale de Coupe de la Ligue, Paul Le Guen a choisi de
faire confiance aux cadres. Bernard Mendy, Didier Digard, Pierre-Alain
Frau et Pedro Pauleta retrouvent ainsi le rectangle vert. Coté
Montpelliérain, la seule surprise est labsence de Lamine Sakho, qui ne
figure pas dans le groupe.
Les
Parisiens sont les premiers à se mettre en évidence, Jérôme Rothen
cherche Pierre-Alain Frau en profondeur, mais lancien lyonnais, un peu
court, ne peut contrôler le ballon (2e). Les bonnes intentions
parisiennes se concrétisent rapidement. La défense montpelliéraine a du
mal à se dégager et Cearà de la tête sert Pedro Pauleta seul dans la
surface. LAigle des Açores, ne se pose pas de question et dune
reprise du pied droit trompe Geoffrey Jourdren (1-0, 6e).
Les
Rouge et Bleu multiplient les offensives en ce début de rencontre.
Bernard Mendy coté droit, élimine son vis-à-vis et centre parfaitement
pour Pierre-Alain Frau. La tête du tout récent papa, ne trouve pas le
cadre (14e). Bien servi en profondeur par Cearà, Pedro Pauleta frappe
sans contrôle au ras du poteau et oblige Geoffrey Jourdren à détourner
en corner (16e). Pierre-Alain Frau récupère le ballon dans le rond
central et sélance dans un slalom au milieu de la défense adverse.
Malheureusement, lavant centre du PSG ne peut armer sa frappe, gêné
par le retour de Bruno Carotti (29e).
La
fin du premier acte est maîtrisée par les Parisiens qui gratifient même
leurs supporters de quelques jolis gestes techniques. La dernière
occasion est cependant à mettre sur le compte des visiteurs, avec ce
coup franc tiré par Grégory Lacombe sur la tête de Nenad Dzodic.
Mickaël Landreau, vigilant, repousse des deux poings la tentative
héraultaise (45e). Solides défensivement et présents offensivement, les
hommes de Paul Le Guen regagnent donc les vestiaires avec ce but
davance sous les applaudissements d'un Parc des Princes bien garni.
Le
PSG revient sur le terrain avec les mêmes intentions quen première
période. Les Rouge et Bleu obtiennent un coup franc à une vingtaine de
mètres des buts adverses. Cearà sélance, mais la frappe du Brésilien
est captée par Geoffrey Jourdren (48e). Amara Diané tout juste entré en
jeu se met en évidence. Sur son premier ballon, il réveille le public
du Parc des Princes. LIvoirien déborde coté droit et dun grand pont
élimine Ludovic Clément avant que Bruno Carotti ne pousse le cuir en
corner dun tacle rageur (62e).
Le
deuxième opus est crispant pour le public du Parc des Princes. Les
Parisiens nont quun but davance et les Montpelliérains tentent
dégaliser pour accrocher la prolongation. Larbitre de la rencontre
désigne alors le point de penalty pour une faute peu évidente de
Sylvain Armand sur Alexis Ngambi. Grégory Lacombe sélance et Mickaël
Landreau, parti du bon coté, détourne parfaitement la tentative (79e).
Ouf…
Cette
frayeur passée, les Parisiens repartent à lassaut du but adverse.
Après lexpulsion dAlexis Ngambi, pour une faute sur Jérôme Rothen
(93e), les Rouge et Bleu se créent une ultime occasion. Loris Arnaud
centre pour Amara Diané qui remet astucieusement de la tête pour Pedro
Pauleta. Idéalement servi, lattaquant portugais, trompe le portier
montpelliérain dune tête à bout portant et inscrit par la même
occasion son centième but sous le maillot parisien (2-0, 94e).
Ce deuxième but de la soirée, lui permet donc de devenir meilleur
buteur de lhistoire du club à égalité avec Dominique Rocheteau. Le PSG
se qualifie et affrontera donc Valenciennes pour une place dans le
dernier carré de la compétition.
Acte III: PSG/VA/ 4-0: A fond la coupe!
La rencontre aurait pu se
résumer aux cinq premières minutes : un penalty pour Paris (1ere), puis
lexpulsion de Yepes (6e), qui orientent le match vers un
attaque-défense. Pourtant, après avoir souffert en première période, le
PSG a sonné la révolte en seconde : Diané par deux fois (56e et 62e),
puis Rothen (67e) ont permis au PSG de se qualifier.
Au Parc des Princes, le mercredi 16 janvier
Au
coup denvoi de ce quart de finale de la Coupe de la Ligue, Paul Le
Guen a choisi de reconduire léquipe victorieuse face à Lens, à
lexception de Didier Digard (blessé) et David Ngog. Les deux joueurs
sont remplacés par les buteurs de dimanche : Pedro Pauleta et Amara
Diané. Dans le camp adverse, Antoine Kombouaré doit faire face à de
nombreuses blessures et na pu emmener que 17 joueurs (sur 18
possibles) au Parc des Princes.
Tous
les spectateurs nont pas encore pris place dans le stade et la
rencontre senflamme déjà. Luyindula tente une frappe de lentrée de la
surface, mais le cuir est dévié de la main par un défenseur : penalty !
Pauleta prend Penneteau à contre-pied et transforme loffrande (1-0, 1ere).
Cueilli à froid, Valenciennes va vite revenir dans le match. Sebo part
en contre dans le dos de la défense parisienne. Pris de court, Yepes
revient et tacle lattaquant nordiste. Malheureusement, il manque le
ballon et larbitre est forcé dexpulser le défenseur (6e).
Paul
Le Guen décide alors de consolider sa défense et remplace Luyindula par
Bourillon (8e). Et le coach parisien a vu juste. En infériorité
numérique, Paris va devoir faire le dos rond pour conserver son avance.
Mater dabord manque de peu la lucarne dun tir puissant aux 20 mètres
(27e), puis Savidan échoue sur une frappe en pivot (38e) avant de
trouver les gants de Landreau sur cette reprise à bout portant, à la
suite dun coup franc de Roudet (41e).
Paris
résiste et place quelques contres intéressants, à limage de cette tête
cadrée de Pauleta dans un angle difficile sur un service de Rothen
(15e). Le milieu gauche parvient ensuite à lancer Diané dans la
surface. LIvoirien arme sa frappe, mais heurte lextérieur du petit
filet (40e). Et juste avant la pause, Chantôme sert Cearà à 30 mètres
du but adverse. Encerclé, le Brésilien réalise un contrôle poitrine,
souvre le chemin du but dun coup du sombrero et enchaîne par une
frappe de demi-volée finalement captée par Penneteau (45e).
Et
au retour des vestiaires, le PSG va finalement se libérer par
lintermédiaire de dAmara Diané. Comme face à Lens, Armand déborde
côté gauche et centre le long de la ligne de corner. Diané prend le
dessus sur Penneteau et parvient à pousser de la tête le ballon au fond
des filets (2-0, 56e). Dans la foulée, Chantôme lève
la tête et sert lattaquant ivoirien par-dessus la défense. Lavant
centre prend de vitesse Sommeil et remporte son duel face à Penneteau (3-0, 62e).
Cinq
minutes plus tard, le PSG va parachever sa victoire. Mendy élimine son
vis-à-vis et peut prendre son temps pour centrer en retrait vers
Rothen, esseulé au point de penalty. Le gaucher na plus quà ajuster
son tir (4-0, 67e). En fin de match, Bourillon a même
le but du 5-0 au bout des crampons, mais son tir est malencontreusement
sorti par le visage de Chantôme (86e). Peu importe, Paris simpose à
dix contre onze et se qualifie pour le dernier carré de la Coupe de la
Ligue. Invaincu en 2008, le PSG va désormais tenter de poursuivre la
série dès samedi à Lorient.
Acte IV/ PSG/AJA: RDV au SDF!:
Le PSG s'est qualifié pour
la finale de la Coupe de la Ligue. Les Rouge et Bleu ont éliminé
Auxerre grâce à des buts signés Mario Yepes (31e), Pedro Pauleta (42e)
et Bernard Mendy (79e). Les hommes de Paul Le Guen tenteront donc, le
29 mars prochain, daccrocher une troisième Coupe de la Ligue à leur
palmarès. En attendant, place au championnat !
Au Parc des Princes, le mardi 26 février
Au
coup denvoi de cette demi-finale de Coupe de la Ligue, Paul Le Guen, a
effectué quatre changements par rapport à léquipe alignée samedi face
à Monaco (1-1). En plus du retour de suspension de Sylvain Armand,
Clément Chantôme blessé est remplacé par Grégory Bourillon, tandis que
Bernard Mendy et Peguy Luyindula font leur apparition dans le onze de
départ à la place de Souza et Amara Diané. Côté Auxerrois, il faudra
notamment surveiller Daniel Niculae le meilleur buteur du club cette
saison.
Devant
leur public, les Parisiens sont les premiers à se mettre en évidence.
Jérôme Rothen sert Pedro Pauleta qui remet instantanément pour Peguy
Luyindula. A lentrée de la surface, lancien auxerrois frappe, mais
Rémy Riou sinterpose (6e). Lattaquant Rouge et Bleu attaque tambour
battant cette demi-finale. Après avoir manqué le cadre de la tête (8e),
il met en difficulté le portier bourguignon sur un tir à lentrée de la
surface (10e). Cest ensuite au tour de Pedro Pauleta de sessayer. Le
lob du Portugais trouve malheureusement sur sa route le dernier rempart
de lAJA (15e).
Le
PSG pousse de plus en plus et Peguy Luyindula pense bien débloquer le
tableau daffichage. Son but est cependant refusé pour une position de
hors-jeu (23e). Totalement dominés, les hommes de Jean Fernandez
procèdent par contres. Sur un centre venu de la gauche, Daniel Niculae
place une tête qui ninquiète pas Mickaël Landreau (27e). Les Parisiens
vont alors repartir de lavant. Bien servi par Bernard Mendy, Pedro
Pauleta frappe et oblige Rémy Riou à détourner en corner ce ballon qui
filait tout droit dans sa lucarne (30e). Sur le corner tiré par Jérôme
Rothen, le gardien de but auxerrois s'interpose par deux fois, avant
que Mario Yepes de la tête ne place le ballon dans le petit filet. Le
Parc explose et Paris ouvre le score (1-0 ; 31e).
La
fin du premier acte est maîtrisée par les Parisiens. Sur un centre de
Jérémy Clément, Mario Yepes est tout proche du doublé, mais sa tête
nest pas cadrée (41e). La dernière occasion de la première période est
à mettre sur le compte du PSG. Sur un nouveau corner, Grégory Bourillon
remet de la tête pour Pedro Pauleta. Seul au second poteau, le meilleur
buteur de lhistoire du club ajuste Rémy Riou et permet au PSG de faire
le break juste avant la pause (42e ; 2-0). Cest sous les applaudissements du Parc que M. Poulat renvoie les vingt-deux acteurs au vestiaire.
En
ce début de seconde période, la situation sest inversée : Auxerre
pousse pour revenir au score et les Parisiens procèdent alors en
contres. Bernard Mendy (60e) puis Grégory Bourillon (61e) tentent leur
chance, sans toutefois trouver louverture. Les Auxerrois nabdiquent
pas et Mickaël Landreau détourne la puissante frappe de Daniel Niculae
qui prenait la direction du but (71e). Quelques minutes plus tard, le
Roumain place une tête, Mickaël Landreau un peu court, ne peut que
claquer le ballon au fond de ses propres filets. Auxerre réduit alors
le score. (74e ; 2-1).
Les
Parisiens repartent à lassaut du but bourguignon afin dassurer
définitivement leur qualification. Bernard Mendy profite dune erreur
de Jean-Sebastien Jaurès pour inscrire, dun tir du gauche, le
troisième but parisien de la soirée (79e ; 3-1). Dans le temps additionnel Julien Quercia réduit une nouvelle fois le score pour lAJA (92e ; 3-2). Trop tard pour y croire, puisque l'arbitre siffle la fin de la rencontre dans la foulée.
Le
Parc est en fête et le PSG sera bien à Saint-Denis le 29 mars prochain
pour y disputer sa septième finale de Coupe sur la pelouse du Stade de
France (3 en Coupe de la Ligue et 4 en Coupe de France), un record pour
un club français. Les hommes de Paul Le Guen font le plein de confiance
avant un délicat déplacement à Bordeaux, dimanche en championnat.
Acte V: PSG/Lens: Présentation.
Questions autour d'une finale: Le match d'une saison!
LE DIX-SEPTIEME et le dix-huitième de la L 1 disputeront donc samedi
soir au Stade
de France une finale nationale qualificative pour une place en Coupe de
l'UEFA la saison prochaine. Surtout, dès la semaine prochaine, les deux
clubs reprendront leur lutte pour éviter une descente en L 2. Le
contexte de ce face-à-face s'annonce donc forcément original.
Il soulève en tout
cas plusieurs questions.
1 Qui est favori ?
C'est sans doute la question à laquelle il est le
plus difficile de répondre. Les deux équipes restent chacune sur une défaite en championnat
: à Lyon pour Paris (4-2), à Rennes pour Lens (3-1). « Si vous demandez aux Lensois, ils diront
que c'est nous…, sourit Peguy Luyindula. Mais franchement, vu le classement des équipes, c'est
dur de parler de favori… » Sylvain Armand est sur la même longueur d'onde : « Il n'y a pas un
favori mais deux équipes en difficulté. » Privé de Mario Yepes
(voir ci-dessous),
Paris présentera
une défense recomposée qui pourrait être source d'inquiétude face aux rapides et techniques
attaquants lensois. Cear
á
, le latéral droit brésilien, estime néanmoins qu'au
départ « c'est du 50-50 ». Il voit dans le palmarès du club parisien un possible avantage. «
Le PSG est historiquement un club qui a gagné beaucoup de titres, précise-t-il. Le poids du
maillot
(sic)
peut nous aider. »
2 Le vainqueur aura-t-il un avantage psychologique dans la lutte
pour le maintien ?
A l'issue de la finale, il restera huit matchs de championnat à chaque équipe
pour se sauver. « Un succès peut se révéler positif, relève Armand. Mais il ne faudra pas croire
qu'on sera sorti d'affaire pour autant. »
Il reste que les conséquences du résultat du match
au Stade de France seront surtout importantes pour les Parisiens qui disputeront dès mercredi
leur match en retard contre Strasbourg. « Et si on perd contre Lens, ce sera très difficile
», juge Cear
á
. A l'inverse, Peguy Luyindula précise avec prudence : « Je ne
pense pas que remporter la finale constitue une garantie pour la suite. »
3 Comment le PSG peut-il
marquer ?
Malgré ses deux buts à Lyon, Paris peine actuellement à marquer (5 buts seulement
lors des huit derniers matchs de L 1). Le possible forfait de Pauleta ne présage rien de bon.
« Ce n'est pas un problème d'attaquants mais de réussite, coupe Sylvain Armand. Regardez bien
Lyon contre nous : cinq tirs, quatre buts ! Nous sommes dans une spirale négative qu'il faut
casser. » « Peu importe le nombre d'attaquants, ce qui compte c'est la mobilité de chacun »,
relève Luyindula. Quant à Cear
á
, il apporte une solution : « Il faut que je
monte davantage pour centrer et aussi que je frappe plus au but. »
4 Paris doit-il jouer ce match
à fond ?
Après avoir aligné une équipe bis en huitièmes de finale de Coupe de France contre
Bastia (2-1) pour privilégier la récupération de ses cadres en vue du match de championnat à
Lyon, Paul Le Guen n'a-t-il pas intérêt à renouveler l'opération afin d'aborder au mieux la
venue de Strasbourg, mercredi prochain, pour ce qui constituera la vraie finale de cette fin
de saison ? Il ne semble pas parti pour le faire. Mais il est certain que cette idée pourrait
être prise en considération, notamment au moment de décider d'aligner ou non Pedro Pauleta,
de retour de blessure.
KY