En ne faisant qu'une bouchée de Grenoble, le Paris Saint-Germain s'est rassuré avant la trêve hivernale. Courageux mais limités, les Grenoblois n'ont pas fait le poids face à des Parisiens appliqués et très réalistes.
Le coup de gueule d'Antoine Kombouaré, après la déconvenue subie à Rennes (1-0), a semblé faire ses effets. Dès l'entame du match, les Parisiens prenaient le dessus. Peguy Luyindula, à la réception d'un centre de Jallet, trouvait l'ouverture d'une reprise du tibia (1-0, 9ème). C'est le sixième but de Luyindula, ainsi que la sixième passe décisive de Jallet en championnat. Ce but assommait totalement la lanterne rouge. Le Crom repoussait légèrement l'échéance en remportant son duel face à Erding (16ème), mais le portier grenoblois ne pouvait rien sur la déviation de la tête d'Armand, suite à une belle action personnelle de Sessègnon (2-0, 19ème). Un quart d'heure plus tard, le latéral gauche parisien manquait le doublé sur un coup-franc de Jallet (35ème). Les joueurs de la capitale rentraient au vestiaire avec une avance déjà décisive.
Alors que le match semblait déjà plié, les Grenoblois, courageux, repartaient de l'avant. Mais les joueurs de Mehmet Bazdarevic tombaient sur un mur nommé Edel. Courtois à deux reprises (50ème et 51ème) et Ljuboja (56ème) devaient s'incliner face au portier du PSG. Erding, bien lancé par Clément, choisissait ce moment pour enfoncer le GF38 d'une frappe appliquée (3-0, 65ème). Les Isérois tentaient malgré tout de réduire le score, mais le coup de tête d'Akrour était repoussé par la barre transversale (72ème). Profitant des espaces laissés par une équipe épuisée et abattue, les hommes d'Antoine Kombouaré finissaient le match en roue libre. Si Giuly et Sessègnon se heurtaient tous les deux à Le Crom (76ème), ce n'était pas le cas de Jallet qui, sur un coup-franc lointain, voyait son ballon dévié dans ses propres buts par l'ancien gardien de Troyes, gêné par la tête manquée de Luyindula (4-0, 80ème). Le Parc des Princes pouvait fêter la victoire des siens.
Si le score est assez flatteur, il permet néanmois à Paris, en proie au doute depuis quelque temps, de souffler et de passer les fêtes de fin d'année sans pression.