Au lendemain de la défaite face à Monaco, Guillaume Hoarau a été interviewé sur NRJ Paris, chaîne de la TNT sur laquelle PSGTV s'exporte tous les jours de 19 à 20 heures. Pour le premier plateau réalisé au Camp des Loges, l'attaquant réunionnais a répondu aux questions de l'animateur Patrice Boisfer.
C'est toi qui inaugure le plateau au Camp des Loges et en plus tu as enfin retrouvé les terrains face à Monaco. Quelles sont tes premières impressions, comment tu t'es senti ? On a eu l'impression que tu étais très à l'aise sur le terrain…
Oui, on va dire que ça fait un petit moment que je me préparais pour ce moment là et je dirai à l'entraînement je me sentais prêt et je suis rentré comme d'hab, sans me prendre la tête, sans me poser de questions. C'était surtout 3 mois qui pour moi ont pris fin hier et je pense que j'aurai pu tourner la page définitivement, mais bon ça sera pour la prochaine fois. Non ça s'est vraiment bien passé, hormis le résultat, c'est sûr qu'à la fin du match j'avais des sentiments partagés, la tristesse et un peu de joie quand même, parce que pour le travail du staff médical, avec ce qu'on a vécu depuis de début de la saison c'était pas évident et avoir fait 20 minutes hier, bien dans la tête et dans les jambes, c'est bon pour la suite.
20 minutes et 2-3 occasions, justement comment ça se passe après un match comme ça ? On y repense forcément, on en parle avec ses amis, comment ça se passe dans la tête d'un joueur juste après le match ?
Ben on refait le match c'est sûr, surtout quand on perd les nuits elles sont longues et pour ma part j'étais déçu parce que je sais que dans ces minutes là j'ai eu 2 occases franches et je pense que je dois en mettre une au fond. Et pour plein de choses, déjà comme j'ai dit pour tourner la page et pour Edel aussi parce que c'est dur pour lui hier et on va dire que son entrée en matière a été un peu gachée par certains faits et celui-là en fait partie, mais il se construit donc voilà. Je pense qu'il reste 3 mois, maintenant il faut tout laisser de côté et partir, mettre le bleu de chauffe et foncer jusqu'à la fin et ne pas calculer.
En tout cas le coach attendait une révolte de la part de ses joueurs, de la part de son équipe, je crois qu'à ce niveau là il a été servi. Toi comment tu as senti tes partenaires, comment vous vous êtes tous sentis mentalement et physiquement ?
Ben quand on prend une giffle, comme ça été le cas à Lille, c'est difficile de rentrer à la maison le soir même donc voilà on est des hommes, c'est sûr que la fois d'après on a envie de faire autrement et de montrer qu'on capable de justement réagir, ça été le cas. Après c'est difficile de dire que tout a été parfait parce que le résultat est le même, on ne prend pas de points, mais voilà on peut parler d'état d'esprit, ce qui nous avait fait défaut à Lille. Je pense qu'on a retouvé certains fondamentaux et moi en tout cas j'ai l'espoir et j'espère que tout le monde sera derrière nous, parce qu'on ne va rien lâcher…
Il n'y aura pas de Stéphane Ruffier tous les weekends en tout cas…
Oui il était en état de grâce mais c'est souvent le cas des joueurs qui jouent contre Paris, ils se subliment et c'est vrai qu'hier on est tombés face à un très grand gardien. Voilà les clés maintenant elles sont dans nos mains dans nos jambes, donc à nous de tout faire pour. On a tout dit, maintenant c'est place aux actes.
Dimanche (hier NDLR) c'est le retour à la Coupe de France, une compétition qu'aime bien le PSG et qui en général réussit plutôt bien au Paris Saint-Germain, mais on le sait, c'est un petit, c'est Evian et en général les petits se subliment face au Paris St-Germain, face au gros du championnat, il va falloir être très attentifs, très prudents non?
Oui c'est sûr je dirai qu'il faut pas boire la tasse face à Evian (rires)… ça serait ballot… C'est sûr que ça va être un match compliqué parce qu'il viennent là au Parc. Moi j'ai dit j'étais à Gueugnon, on est venus au Parc et on a fait un match vraiment sublime, on perd 1-0, mais quand t'arrives ici tu te prends pas la tête, tu joues, tu t'amuses. Eux vont venir sans pression, nous on va nous la mettre pendant ces 2-3 jours là. Mais on est professionnels, donc on a fait le métier au tour précédent et on va devoir le faire jusqu'au bout. C'est sûr qu'il nous reste 2 compétitions, la Coupe de France et le championnat, moi j'ai dit en venant ici que je voulais gagner des titres et voilà la Coupe de France en fait partie. Donc on va y aller en gardant ce même état d'esprit et en espérant que le résultat sera là au bout, mais moi j'ai confiance.
Demain, la suite de l'interview…