Le Parisien a recueilli l'avis de Luis Fernandez sur la crise qui secoue le PSG actuellement, lequel soutient Kombouaré et espère l'arrivée de nouveaux investisseurs dans le capital du club.
"Le Paris Saint-Germain vit avec des hauts et des bas. Je crois que là s'ils enchaînent, éventuellement la crise peut être derrière, parce que chaque année on a une crise, la crise des supporters, la crise des résultats et ça c'est dommage, mais bon ça reste le PSG. Moi je soutient Antoine, comme j'ai eu l'occasion de le dire, je le répète j'aime bien Antoine, après si tout est réuni autour de lui pour réussir ça je ne le sais pas…", déclare Luis avec son franc-parler.
Il avance néanmoins comme excuse les nombreux blessés qu'à du déplorer le club depuis le début de la saison. "Ils ont eu Erding, Hoarau, Camara, Coupet blessés, tu es pénalisé c'est naturel, là tu vas les retrouver il faut attendre un peu c'est tout". Le natif de Tarifa voit le PSG terminer la saison dans le second quart du classement : "Le côté du Paris Saint-Germain c'est qu'on ne peut pas se satisfaire d'une 14ème place ou d'une 15ème, on mérite certainement beaucoup mieux avec ça. Je pense que la place du PSG dans ce championnat ça doit être entre la 5ème et la 10ème, mais il ne faut pas nous dire non plus qu'on va finir 3ème, on ne peut pas finir 3ème…" Il ajoute également "Tu sais très bien que tu as le 4ème-5ème budget, tu sais très bien que lorsque tu commences à laisser des points comme ça, tu ne finiras pas 4ème-5ème".
L'ancien coach parisien pense que Colony Capital, malgré tout ce qu'en pensent les supporters, a de l'ambition pour le club. "Mais les dirigeants, comme je l'ai dit j'ai eu l'occasion de rencontrer Bazin, une fois ou deux, je trouve que ce sont des gens qui ont envie de faire quelque chose pour le Paris Saint-Germain, qui ont des ambitions. Mais à un moment donné, quand tu es dans une situation comme celle-là, il faut certainement peut-être ouvrir le capital, permettre à gens de venir et qu'ils puissent investir dans le Paris Saint-Germain, voilà", glisse Luis en guise de conseil. Sébastien Bazin l'entendra t-il?