Si 1.500 places ont été accordées aux supporters marseillais pour le clasico (contre 1.000 pour Paris en novembre), ces derniers ne sont toujours pas satisfaits et grognent en ce qui concerne les conditions de leur déplacement.
On se souvient que le voyage des Parisiens à l’aller avait également été plutôt spécial. Les utras rouge et bleu avaient été sommés de se rendre dans le sud dans les trains prévus par le club, et au nombre maximum de 1.000. Pour le déplacement à Lyon, des billets nominatifs leur avaient été attribués. C’est ce système qui a été, cet après-midi, imposé aux supporters marseillais faisant le déplacement à Paris dans deux semaines, par le Ministère de l’Intérieur. De plus, les Olympiens seront accueillis par l’escorte policière avant leur entrée dans la capitale, une décision jugée abusive par les associations de fans marseillaises, qui comptent bien contester cette décision.
« On veut bien qu'ils nous prennent en escorte au niveau de Fontainebleau (NDLR : comme à l’habitude), ça serait logique, mais là c'est un truc de fou qu'ils veulent faire. Ils décideront de quand on aura envie de pisser, de quand on aura envie de manger… À un moment donné, on est en France, on est dans un pays où il y a les Droits de l'Homme », se plaignent les South Winners. « Nous on y est pour rien. Ils sont en train de faire un amalgame entre tout ce qui se passe en ce moment dans tous les stades français, alors que nous, on se tient à carreau depuis un moment », ajoute t-on, en oubliant les affrontements du match aller et avant de conclure en évoquant un projet de contestation : « On espère que notre président nous suivra, mais on n'a pas vraiment confiance… »
Après 500 places supplémentaires et de nombreuses grâces en justice (affaire des banderoles), les Marseillais ne feraient-ils pas une crise d’enfants gâtés ?