L'ancien défenseur parisien a disputé plusieurs Classicos et n'en garde « pas de bons souvenirs », vu qu'à l'époque ces rencontres étaient tendues sur le terrain, avec des âpres combats. Il s'apprête à vivre son deuxième Classico en tant que coach du Paris Saint-Germain et ne regrette pas du tout cette époque.
« Ce ne sont pas de beaux souvenirs parce que c'étaient souvent des matchs hachés et pas beaucoup de jeu, c'étaient pas des beaux matchs à voir jouer », déplore le Kanak à propos de ces rencontres au sommet. Pour lui le climat n'était pas sain car « il y avait beaucoup de coups », parce que sur le terrain « en face il y avait les Di Méco, les Carlos Mozer, Basile Boli, Casoni et nous on n'était pas des tendres non plus avec Ricardo, moi j'étais là, il y avait Alain Roche, Colleter, ah ça "maillochait"… », explique "Casque d'Or" pour qui le foot ne doit pas être un combat : « Mais c'était une autre époque et je n'ai pas aimé du tout parce qu'on ne peut pas faire un match de foot en pensant qu'on va à la guerre ».
Espérons que ce Classico soit de bonne facture, avec une victoire à la clé des Parisiens, et que le sport l'emporte sur le terrain.