Avant le déplacement à Nice, le coach parisien a abordé en conférence d'avant match, le huis clos qui entoure ce match, l'actualité du club et l'entente de son duo d'attaque.
Le match à Nice va se dérouler à huis clos, comme les 2 rencontres suivantes face à Auxerre (1/4 de finale de Coupe de France) et Boulogne sur Mer (30e journée de L1), le PSG va donc devoir s'habituer à jouer sans ses supporters. « J’ai dit auparavant que je ne concevais pas le football de cette façon-là, de cette manière là, parce que pour moi, le foot c’est un spectacle, c’est une fête », déplore Kombouaré, pour qui « ce sont bien sûr des équipes qui s’affrontent, avec des supporters pour les soutenir. Maintenant, on accepte les décisions ».
« Je n‘ai pas à commenter ces décisions parce qu'aujourd’hui, l’heure est grave. Il y a eu un drame terrible qui touche bien sûr le PSG, mais aussi le football français. Donc il faut réussir à trouver des solutions », martèle le Kanak, qui doit déjà gérer son groupe pour le sortir de l'anonymat du classement : « Moi déjà je dois trouver des solutions pour qu'on gagne des matchs, ça c'est la chose essentielle. Mais ce qu'on souhaite tous, mais tous, c'est de ne plus avoir de voyous dans les stades ».
Sans voyous mais aussi sans public, le PSG devra faire abstraction du contexte extra-sportif pour jouer ses prochains matchs. « On ne peut pas en faire abstraction. C’est impossible. Tous les jours dans les journaux, au lieu de parler de la Ligue des Champions, c’est le PSG qui fait les gros titres malgré lui », observe l'entraîneur parisien. Il ne se projette néanmoins pas encore sur le match de Coupe de France face à Auxerre (l'objectif principal du club pour cette fin de saison), car « tous les matches sont importants. Donc pour préparer au mieux le match d'Auxerre, il faut gagner celui de samedi ou du moins faire le meilleur résultat possible à Nice ».
Le seul sujet de satisfaction aujourd'hui semble être le duo d'attaque composé de Hoarau et Erding, qui s'est bien trouvé face à Sochaux le weekend dernier. « D’abord, concernant ce duo, moi je ne me suis jamais inquiété, même si des gens autour de moi se demandaient si ça allait fonctionner », précise le Kanak qui explique que « ça a toujours fonctionné parce que sur le terrain ils ont une envie de se chercher, de se trouver. Après ce que l'on a vu le week-end dernier, c’était donc l’efficacité qui arrive enfin ». « Maintenant, bien sûr que c'est un duo qui a encore besoin de travailler ensemble », tempère Kombouaré qui note que « ce qui est intéressant aussi c’est qu’ils montent en puissance, tous les deux. C'est une complicité qu’il faut parfaire à travers les automatismes, par des séances de travail à l’entraînement ».
Cependant le Paris Saint-Germain ne pourra pas réussir une série de victoires en ne comptant que sur ce duo, si prometteur soit-il. « Ce qui m’intéresse, c’est que tout le monde soit au diapason et que tout le monde travaille pour que l’équipe gagne », juge le coach. Sans la ferveur de son public le PSG a battu facilement Sochaux, en sera t-il de même au Stade du Ray sans le bouillant public niçois? Réponse ce samedi soir…