A la faveur d'un turnover opéré par Antoine Kombouaré, Sylvain Armand a retrouvé son poste de latéral gauche et le brassard de capitaine. Le défenseur parisien s'est montré très déçu dans les colonnes du Parisien par la défaite au stade du Ray, vide de spectateurs, mais estime que les joueurs n'ont qu'à s'en prendre qu'à eux-mêmes de n'avoir su concrétiser la domination parisienne.
Sylvain quel sentiment prévaut chez vous ?
C’est une très grosse déception. Un nul aurait déjà constitué une petite déception au regard du match.
Que vous a-t-il manqué ?
On n’a pas su plier le match, alors qu’à la mi-temps, on pouvait largement mener au score. Quand on ne marque pas, on n’est pas à l’abri de prendre un but. Les Niçois n’ont eu qu’une situation dangereuse et ils l’ont exploitée. Ils ont manifesté un réalisme qui nous a fait défaut. C’est rageant.
Avez-vous été déstabilisés par le huis clos ?
Evidemment que jouer sans la présence des supporteurs n’est pas une chose plaisante. C’est très désagréable. Mais il ne faut pas se chercher d’excuse ni mettre notre défaite sur le dos du huis clos. D’ailleurs, on est assez bien rentrés dans le match. On a essayé sans cesse de trouver la faille. Le manque d’ambiance ne nous a pas trop déstabilisés, car on s’était dit qu’il fallait absolument ramener une victoire. On était concentrés sur cet objectif. Les seuls responsables, c’est nous. Pas le huis clos. On n’avait pas le droit de perdre.
En jouant la carte jeune, Antoine Kombouaré avait clairement fait du déplacement à Auxerre mardi sa priorité…
Les deux matchs, celui de ce soir (hier) à Nice et celui de mardi en Coupe de France, sont tous les deux importants. Même si on n’a plus rien à jouer en championnat, ce déplacement était aussi une priorité. On a fait une bonne prestation dans l’ensemble. Personne n’a lâché ce match. Je le répète, on a surtout manqué d’efficacité. Mais il est clair que si on veut sauver ce qui peut l’être ce sera grâce à la Coupe de France. Mardi, à Auxerre, c’est notre saison qui se joue.