Cest le banc de touche qui va être content ! Après lélimination de Bordeaux en Coupe de France, le PSG demeure léquipe française engagée dans le plus de compétitions cette saison. Quatre avec le championnat, la Coupe de lUEFA, la Coupe de France et la Coupe de la Ligue. Forcément, le calendrier de Paris va semballer : entre Bordeaux – PSG ce dimanche et PSG – Nancy le 28 février, soit en quarante-neuf jours, le club de la capitale va disputer dix matchs, onze sil bat le vainqueur de la rencontre Pont-de-Roide (DH) – GFCO Ajaccio (CFA) lors du 16e de finale de la Coupe de France quil disputera à la fin de janvier. Soit une moyenne dun match tous les quatre jours environ.
Paul Le Guen le martèle : la priorité, cest la Ligue 1. Cest cette compétition qui détermine le reste. En championnat, lentraîneur parisien aligne son équipe type. Sil dispose dune semaine entre chaque rendez-vous, Le Guen remet les mêmes, sinon il panache. Autrement dit, vu la cadence prochainement imposée aux parisiens, leffectif va beaucoup tourner. Il ny a pas dautre issue, sachant les limites à certains postes : les latéraux (Ceará, Armand), le milieu gauche (Rothen).
Mais, à trois matchs de la finale au Stade de France en Coupe de la Ligue, épreuve dont il est le tenant ; avec un vrai coup à jouer en Coupe de France à la fois grâce à son tirage et au probable affrontement Lyon – Marseille qui éliminera un gros ; avec une Coupe de lUEFA qui tient à coeur aux joueurs (scène de joie mémorable lors du 4e but face à Santander), le PSG aura du mal à faire un choix.
- La logique voudrait quil en fasse un, la raison lincite peut-être à ne surtout rien sacrifier. Si lon se fie à Paul Le Guen, dont les résultats valident la philosophie, cest en disputant à fond toutes les compétitions quun club tient debout, droit sur son idée directrice. Cest la fameuse dynamique de victoires. Cest ainsi que Paris sest sauvé la saison dernière en puisant dans les coupes nationales (deux finales au Stade de France) la confiance qui lui manquait en championnat.
- Mais aujourdhui, en Ligue 1, il y a encore mieux que Paris, avec Rennes, un point de plus et une place au-dessus (34 points, 3e). Eliminés de la Coupe de la Ligue et de la Coupe de lUEFA, avec un banc quasi similaire à celui de Paris en qualité (Leroy, Wiltord, Sow, Gyan, Cheyrou, Aubey contre Luyindula, Kezman, Pancrate, Chantôme, Sakho et Bourillon). Rennes na peut-être pas fait exprès de choisir, mais sest facilité la tâche sur la route qui le mène à son destin.
- Faut-il tout jouer ? On surveillera en fin de saison le classement de ces deux équipes pour avoir un début de réponse.