Mars sera donc le mois de tous les dangers pour un PSG qui est plus que jamais en piste pour une place en Ligue des champions. Passage en revue des grains de sable qui pourraient gripper la belle machine parisienne.
Le camp parisien a eu des sueurs froides hier quand il a vu Mamadou Sakho quitter le terrain après un tacle de Curbelo en fin de match. Victime dune légère entorse à la cheville gauche, le défenseur devrait rater le match de Rodez mercredi et faire son retour samedi à Lorient. Le cas de Bourillon (lombosciatique), à propos duquel Le Guen nourrit beaucoup dinquiétudes, est plus sérieux. Cette semaine, une décision sera prise quant à une éventuelle opération du milieu de terrain. Si elle devait intervenir, il pourrait être absent jusquà début mai. Une tuile puisque lex-rennais était appelé à beaucoup jouer dans la période qui souvre. Paris, qui sest montré très prêteur pendant lhiver Sankharé, Ngoyi, Mulumbu, va donc se tourner vers léquipe de CFA. « Un ou deux autres jeunes vont venir nous épauler dans cette quinzaine », confirme Le Guen.
Des suspensions.
Les suspensions de Makelele pour deux matchs et de Sessegnon pour trois rencontres risquent dêtre préjudiciables au PSG dans les jours à venir. Le béninois a encore prouvé contre Nancy quil est bien le détonateur de lattaque parisienne. Quant au capitaine, qui a reconnu hier sur Canal + que la décision à son encontre était « méritée », il est lincontestable stabilisateur du milieu. Paul Le Guen a expliqué que le club ne devrait pas faire appel de ces sanctions « on en restera sûrement là » ce qui implique que Sessegnon sera absent face à Marseille, le 15 mars.
Des gros au menu.
Depuis sa déconvenue à Bordeaux (0-4) le 11 janvier, Paris a engrangé 16 points sur 18 possibles, ne concédant quun demi-faux pas (0-0) à Grenoble la semaine dernière. Cette série sest produite face à des équipes de la deuxième partie du classement, voire du bas de tableau. Le programme à venir est plus difficile avec des oppositions face à Marseille (3e), Toulouse (5e) et Lille (6e). Le tout dans un délai réduit avec les deux coupes intercalées. « On appréhende car des gros matchs arrivent et physiquement cest dur », confie Sylvain Armand.
Le Parisien