Cette année, les joueurs ont un moral de vainqueurs. Makelele et Giuly ont apporté au groupe une certaine stabilité. Il avait besoin de cadres. Léquipe type change assez régulièrement et les résultats restent positifs. Avec les victoires, le club sest découvert de nouvelles ambitions.
Non. En 1994, on était favoris. A lépoque, le titre se jouait toujours entre Marseille et le PSG. Cétait une grosse déception si on ne finissait pas sur le podium. Cette année, personne ne les attendait là. Ils ont pu mener leur chemin sans pression pour se retrouver en position de remporter le titre. Quils ne soient pas favoris est un avantage.
Paul possède lexpérience. Il a été champion comme joueur en 1994 et comme entraîneur avec Lyon (NDLR : en 2003, 2004 et 2005). Il connaît le discours quil faut tenir. Dommage que le club se soit tiré une balle dans le pied avec le changement de président. Mais heureusement cela na pas perturbé léquipe. Cest un signe de maturité et de sérénité.
Les lyonnais sont moins réguliers que lannée dernière. Je pense quils sont obnubilés par leur match contre Barcelone. Sils se font éliminer, ils vont se reconcentrer sur le championnat et ils redeviendront redoutables. Sils se qualifient, cela peut devenir intéressant pour Paris.
Le Parisien