Actu : Landreau : "On peut gagner l'UEFA"

Cependant, lorsqu'il s'agit d'évoquer l'équipe ukrainienne, Landreau reconnait ne pas vraiment connaitre le football ukrainien : "Le désavantage des ukrainiens en général à part Shevchenko ou Voronin c'est qu'on ne les connaît pas. On parle généralement du collectif. Et le Dynamo ou d'autres équipes comme ça, c'est à travers leur collectif qu'elles s'expriment le mieux. Médiatiquement, cela ne nous parle pas mais en termes de résultats collectifs depuis quelques années, ils sont présents. Ils émergent à l'instar des clubs russes. D'ailleurs le dernier vainqueur de la Coupe de l'UEFA est russe (le Zenit St-Pétersbourg, ndlr). C'est très difficile à jouer. Ils sont tactiquement bien organisés. Cela ne va pas être simple."

Pour autant, l'ancien international garde le pieds sur terre, conscient qu'avec la faible profondeur d'effectif , la fin de saison va être difficile. "Aujourd'hui on est à un mois et demi de la fin. Dans la projection, c'est complètement différent que si on était à sept mois. On n'a pas à choisir. Ou alors on se dit si on gagne la Coupe de l'UEFA et qu'on finit cinquième c'est pas mal, non¦ On a la chance d'en être là aujourd'hui, on a envie de saisir toutes les opportunités, de jouer pleinement avec nos qualités. On espère beaucoup mais tout en restant lucide. Je crois qu'il ne faut pas confondre ambition et être juste. Il faut savoir aussi d'où l'on vient et l'effectif qu'on a. On a un effectif moins fort que la plupart de nos adversaires directs. Ce que l'on est en train de réaliser c'est bien mais ça ne nous empêche pas d'être ambitieux et de vouloir continuer à être dans la course. Les trois derniers mois il y a eu tel abattage médiatique sur nos possibilités, sur l'espoir, tout ça qu'on n'oublie les huit derniers mois. On se dit Paris doit être champion ou doit jouer la Ligue des Champions. Non. On est en course, on a des arguments à faire valoir. Mais on n'a pas un effectif de Ligue des Champions comme Lyon, Marseille ou Bordeaux."